Verdun ! On ne passe pas
Verdun ! On ne passe pas (ou Verdun, on ne passe pas !) est un chant patriotique français écrit en 1916 par Eugène Joullot[1] et Jack Cazol[2] sur une musique de René Mercier. Il a été interprété par plusieurs artistes de l'époque, tels que Adolphe Bérard, Jules Wolf ou encore Gustave Botiaux.
Sortie | 1916 |
---|---|
Genre | chant patriotique |
Auteur | Eugène Joullot et Jack Cazol |
Compositeur | René Mercier |
Paroles
Un aigle noir a plané sur la ville,
Il a juré d'être victorieux,
De tous côtés, les corbeaux se faufilent
Dans les sillons et dans les chemins creux.
Mais tout Ă coup, le coq gaulois claironne :
Cocorico, debout petits soldats !
Le soleil luit, partout le canon tonne,
Jeunes héros, voici le grand combat.
Et Verdun, la victorieuse,
Pousse un cri que portent lĂ -bas
Les Ă©chos des bords de la Meuse,
Halte lĂ ! On ne passe pas !
Plus de morgue, plus d'arrogance,
Fuyez barbares et laquais,
C'est ici la porte de France,
Et vous ne passerez jamais.
Les ennemis s'avancent avec rage,
Énorme flot d'un vivant océan,
Semant la mort partout sur son passage,
Ivres de bruit, de carnage et de sang ;
Ils vont passer... quand relevant la tĂŞte,
Un officier dans un suprĂŞme effort,
Quoique mourant, crie : À la baïonnette !
Hardi les gars, debout ! Debout les morts !
Et Verdun, la victorieuse,
Pousse un cri que portent lĂ -bas
Les Ă©chos des bords de la Meuse,
Halte lĂ ! On ne passe pas !
Plus de morgue, plus d'arrogance,
Fuyez barbares et laquais,
C'est ici la porte de France,
Et vous ne passerez jamais !
Mais nos enfants, dans un Ă©lan sublime,
Se sont dressés; et bientôt l'aigle noir,
La rage au cœur impuissant en son crime,
Vit disparaître son suprême espoir.
Les vils corbeaux devant l'âme française
Tombent sanglants, c'est le dernier combat
Pendant que nous chantons la Marseillaise,
Les assassins fuient devant les soldats.
Et Verdun, la victorieuse,
Pousse un cri que portent lĂ -bas
Les Ă©chos des bords de la Meuse,
Halte lĂ ! On ne passe pas !
Plus de morgue, plus d'arrogance,
Fuyez barbares et laquais,
C'est ici la porte de France,
Et vous ne passerez jamais.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Écouter le chant
- Interprétation de Jules Wolf (1878-1955)
- « 50 activités autour de la Grande Guerre » [PDF] (consulté le ), ensemble documentaire sur la représentation de la bataille, incluant une analyse de cette chanson.