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Verdi : histoire anecdotique de sa vie et de ses Ĺ“uvres

Verdi : histoire anecdotique de sa vie et de ses œuvres est une biographie du compositeur d'opéras de la période romantique Giuseppe Verdi publiée en 1886 par le critique musical Arthur Pougin.

Historique

En 1877-1878, Arthur Pougin publie, sous forme de feuilleton, dans Le Ménestrel, une biographie de Giuseppe Verdi sous le titre de Verdi. Souvenirs anecdotiques. En 1881, Giulio Ricordi, qui a recueilli un épisode dicté par le compositeur le , publie, sous le titre de Vita aneddotica di Giuseppe Verdi, la traduction en italien de la biographie de Pougin, augmentée et annotée par Jacopo Caponi, sous son pseudonyme de Folchetto. Pougin publie à nouveau sa biographie du compositeur en 1886 chez Calmann Levy sous le titre de Verdi : histoire anecdotique de sa vie et de ses œuvres en empruntant cette fois les ajouts de Folchetto[1]. Le récit de la composition de Nabucco que Verdi fit à Ricordi, s'il contient des éléments admis, est par ailleurs aussi sujet à caution que celui que Michele Lessona a rédigé sous le contrôle du musicien, et contredit par les relations à Giuseppe Demaldè et Ercole Cavalli, plus proches de cette époque[2].

Structure

Publiée du vivant du compositeur, c'est avec les Cenni biografici del maestro di musica Giuseppe Verdi (1853) de Giuseppe Demaldè, les Biografías artísticas contemporáneas de los célebres José Verdi, maestro de música y Antonio Canova, escultor (1857) d'Ercole Cavalli et le chapitre consacré à Verdi du Volere è potere (1869) de Michele Lessona, l'une des premières biographies de Verdi et la première en français.

  • I. Naissance de Verdi. — Son père, simple locandiere. — Sa sagesse prĂ©coce. — Comment lui vient son amour pour la musique. — Ses premières Ă©tudes avec l'organiste de son village. — Il devient organiste lui-mĂŞme. — On l'envoie Ă  Busseto, oĂą il trouve un protecteur
  • II. Verdi employĂ© chez Barezzi. — Son nouveau maĂ®tre, l'organiste et maĂ®tre de chapelle Provesi. — Ses progrès rapides. Il commence Ă  composer. — Il obtient une bourse pour aller continuer ses Ă©tudes Ă  Milan
  • III. ArrivĂ©e Ă  Milan. — Verdi se prĂ©sente au Conservatoire, oĂą il n'est pas reçu. — Il devient Ă©lève de Lavigna, chef d'orchestre du théâtre de la Scala. — Il Ă©crit des marches, des ouvertures, des cantates, etc
  • IV. Mort de Provesi. — Verdi retourne Ă  Busseto, pour prendre sa succession. — Singulière histoire. Guelfes et Gibelins musicaux. — Premiers succès de Verdi. — Il devient amoureux de la fille de son protecteur Barezzi, et demande sa main, qui lui est accordĂ©e. — Son mariage. — Après un nouveau sĂ©jour de trois annĂ©es Ă  Busseto, il retourne Ă  Milan, avec sa femme et ses deux enfants
  • V. Installation Ă  Milan. — Verdi chef d'orchestre de la SociĂ©tĂ© philodramatique. — Son premier opĂ©ra, Oberto di San-Bonifacio, reprĂ©sentĂ© avec succès Ă  la Scala. — Il s'engage Ă  Ă©crire trois autres ouvrages pour ce théâtre. On lui confie le livret d'un opĂ©ra bouffe, un Giorno di regno. Tandis qu'il s'occupe de cet ouvrage, il tombe malade ; puis, Ă  peine guĂ©ri, il perd coup sur coup ses deux enfants et sa femme. — Son dĂ©sespoir. — ReprĂ©sentation et fiasco d'un Giorno di regno. — Verdi veut renoncer au théâtre, malgrĂ© les instances de Merelli, directeur de la Scala. — Après bien des refus, il se dĂ©cide, sur la prière de celui-ci, Ă  Ă©crire un nouvel opĂ©ra. Nabucco, Succès Ă©clatant
  • VI. I Lomhardi, quatrième ouvrage de Verdi reprĂ©sentĂ© Ă  la Scala. Premières diiĂŻĂŻcultĂ©s avec la censure. — Nouveau triomphe. — Verdi se trouve placĂ© Ă  la tète du mouvement musical itatien. — Ernani Ă  Venise. Son succès. Caractère politique de la musique de Verdi. Elle excite le patriotisme des Italiens asservis. — I Due Foscari Ă  Rome. — Giovanna d'Arco Ă  Milan. Une artiste admirable : Erminia Frezzolini. — Alzira Ă  Naples ; Attila Ă  Venise ; Macbeth Ă  Florence. — Ce dernier ouvrage est plus heureux que les prĂ©cĂ©dents. Tous excitent la fibre nationale, enflamment les cĹ“urs et soulèvent l'enthousiasme populaire
  • VII. JĂ©rusalem (I Lombardi) Ă  Paris. Dernière crĂ©ation de Duprez Ă  l'OpĂ©ra. — I Masnadieri Ă  Londres. — Chute de cet ouvrage. — Verdi Ă©crit Ă  Paris il Corsaro et la Battaglia di Legnano. Il Corsaro est reprĂ©sentĂ© sans succès Ă  Trieste ; la Battaglia di Legnano Ă  Rome. — C'est encore Ă  Paris qu'il Ă©crit Luisa Miller dont la reprĂ©sentation a lieu Ă  Naples. — DifficultĂ©s au sujet de cet opĂ©ra. Verdi et les Napolitains. Nouveau succès
  • VIII. Stiffelio Ă  Trieste. — Rigoletto Ă  Venise. Immense succès. La canzone du duc de Mantoue. Une aventure du poète Piave. Victor Hugo et Verdi. — Triomphe d'Il Trovatore Ă  Rome, en Italie et en Europe. — La Traviata. Fiasco solennel de cet ouvrage Ă  Venise. Lettre de Verdi Ă  ce sujet. Après une annĂ©e, et quelques modifications apportĂ©es Ă  l'Ĺ“uvre, elle se relève avec Ă©clat et parcourt une carrière brillante. — Jugement d'un critique italien sur la Traviata.
  • IX. Premier ouvrage Ă©crit expressĂ©ment par Verdi pour la scène française. — L'OpĂ©ra ; les VĂŞpres siciliennes ; Sophie Cruvelli. Conduite lĂ©gère d'une forte chanteuse. Une fugue non musicale, qui devient une affaire d'État. ReprĂ©sentation des VĂŞpres. Demi-succès. — Cinquième opĂ©ra de Verdi Ă  Venise. Simon Boccanegra. Il ne reçoit qu'un accueil rĂ©servĂ©. — Stiffelio transformĂ© en Aroldo, et reprĂ©sentĂ© Ă  Rimini, sans plus de succès. — Un Ballo in maschera, La politique et le théâtre. — Verdi et l'intendant gĂ©nĂ©ral des théâtres royaux de Naples. L'opĂ©ra nouveau ne pouvant ĂŞtre jouĂ© en cette ville, on le transporte Ă  Rome. Nouvelles difficultĂ©s. Changements imposĂ©s par la censure. Un roi n'a pas le droit d'ĂŞtre assassinĂ© en scène. Un Ballo in maschera est enfin reprĂ©sentĂ©. Son succès. — La Forza del Destino Ă  Saint-PĂ©tersbourg. Elle n'obtient qu'un accueil courtois.
  • X. Carrière politique de Verdi. Un nom symbolique et rĂ©volutionnaire. Viva V.E.R.D.I. — Un musicien et un ministre : Verdi et Cavour. — Verdi, dĂ©putĂ© de Parme, puis sĂ©nateur du royaume d'Italie. — MĂ©diocre lĂ©gislateur. — L'Inno delle Nazioni Ă  Londres. Internationalisme musical
  • XI. Don Carlos, deuxième opĂ©ra français de Verdi. — Verdi et Dantan. Buste du compositeur italien par le sculpteur français. Vers de MĂ©ry. — Un opĂ©ra inĂ©dit en Égypte. Aida. Histoire de ce chef-d'Ĺ“uvre. — Mariette-Bey ; M. Camille du Locle ; M. Ghislanzoni. — Le Caire, Milan, Paris. Une lettre de Verdi. Triomphe de l'Ĺ“uvre nouvelle. Une rĂ©clamation originale et un auteur dĂ©bonnaire
  • XII. La messe de Requiem pour l'anniversaire de la mort de Manzoni. Son origine. Nouvelles lettres de Verdi. ExĂ©cution du Requiem Ă  Milan, puis Ă  Paris. — Aida au Théâtre-Italien de Paris, et ensuite Ă  l'OpĂ©ra
  • XIII. Un compositeur toquĂ©. M. Vincenzo Sassaroli. Gageure et dĂ©fi d'un nouveau genre. « Vous avez peur ! » L'incident n'a pas de suites
  • XIV. L'homme derrière l'artiste. — Verdi Ă  Sant'Agata. Sa vie retirĂ©e. L'emploi de ses journĂ©es. Agriculteur, Ă©leveur, campagnard. — Souvenirs
  • XV. Quelques lettres de Verdi. — Caractère artistique du maĂ®tre. Ses opinions, ses doctrines en matière d'art, de théâtre et d'Ă©ducation musicale. — Portrait de Verdi par Guerrazzi

Notes et références

  1. (en) Roger Parker, Arpa D'or Dei Fatidici Vati: The Verdian Patriotic Chorus in the 1840s, Parme, Istituto nazionale di studi verdiani, collection « Premio internazionale Rotary Club di Parma Giuseppe Verdi », 1997, 141 p. (ISBN 9788885065154) (notice BNF), (lire en ligne p. 33)
  2. Mary Jane Phillips-Matz, Giuseppe Verdi, 1996, p. 14

Liens externes