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Verónica Alonso

Verónica María Alonso Montaño, née le à Montevideo, est une femme d'affaires et personnalité politique uruguayenne membre du Parti national.

Verónica Alonso
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Universidad ORT Uruguay (en)
Activité
Autres informations
Parti politique

Biographie

Jeunesse et éducation

Verónica Alonso naît à Montevideo en le [1].

Elle commence à étudier les relations internationales à l'Université de la République[2], et obtient son diplôme à l'Universidad ORT Uruguay (en). Elle passe ensuite un diplôme de troisième cycle en relations internationales et développement politique latino-américain au sein de l'Université Miguel de Cervantes de Santiago[2]. Par la suite elle soutient sa thèse de maîtrise en intégration et commerce international à la faculté de droit de l'Université de Montevideo[1].

Carrière politique

Une affiche pour les élections en 2014 à Montevideo.

Elle commence sa carrière politique au sein du Courant wilsoniste, une faction du Parti national, soutenant le sénateur de l'époque, Francisco Gallinal. Aux élections générales de 2009, elle soutient l'ancien président Luis Alberto Lacalle Herrera. Elle est élue à la Chambre des représentants le même année[3]. Sa première législation est de proposer à la Chambre des représentants d'exonérer du paiement des cotisations patronales les entreprises privées employant des travailleurs de plus de quarante ans[2].

Lors des primaires pour les présidentielles de 2014, Verónica Alonso soutient la candidature du sénateur Jorge Larrañaga, qui est battu aux élections internes du Parti national par Luis Lacalle Pou. Aux élections générales de cette année-là, au cours desquelles Lacalle Pou est la candidate du Parti national, Verónica Alonso rejoint la faction de l'Alliance nationale, et est élue sénatrice[4].

En juillet 2018, Verónica Alonso annonce sa candidature pour les primaires des présidentielles de 2019[5]. Cependant, le , elle la retire pour soutenir la nomination de l'homme d'affaires Juan Sartori (en)[6]'[7]. Lacalle Pou bat Juan Satori aux primaires présidentielles, et est investi candidat du Parti National pour les élections générales de 2019[8] Lors de ces éléctions, Verónica Alonso se présente pour un nouveau mandat mais n'est pas élue[9].

En juillet 2020, elle affirme dans une interview avoir eu tort de soutenir la nomination de Juan Sartori, déclarant "J'ai pris une mauvaise décision, mais je ne peux pas remonter le temps"[10]. En réaction, la faction partisane de Sartori rapporte son exclusion[11].

Vie privée

Verónica Alonso épouse Marcel Gerwer en 2000. Le couple a trois filles, Camila, Delfina et Violeta[12]'[13]. Elle est élevée dans la religion catholique mais se convertit au judaïsme au moment de son mariage[14].

Notes et références

  1. El Observador, « Verónica Alonso tuvo en su currículum una maestría que no terminó », sur El Observador (consulté le )
  2. (es) Anónimo, « Alonso », sur Parlamento del Uruguay, (consulté le )
  3. (es) « Senadores y diputados electos », sur LARED21, (consulté le )
  4. « Larrañaga acordó lugares en lista única al Senado | Noticias Uruguay y el Mundo actualizadas - Diario EL PAIS Uruguay » [archive du ], (consulté le )
  5. (es) « Verónica Alonso anunció que será precandidata del Partido Nacional en las elecciones internas de 2019 », sur Teledoce.com (consulté le )
  6. (es) Radio Montecarlo CX20-930 AM, « Verónica Alonso baja su precandidatura y se une a Sartori », sur Radio Montecarlo CX20-930 AM (consulté le )
  7. (es) « "Vamos a definir la interna del PN", dijo Alonso, que oficializó su apoyo a Sartori », sur Montevideo Portal (consulté le )
  8. (es) « Interna del Partido Nacional: Lacalle Pou 45%, Sartori 32% y Larrañaga 20% », sur subrayado.com.uy (consulté le )
  9. (es) « Los que ya no estarán: senadores que perdieron su banca », sur subrayado.com.uy (consulté le )
  10. (es) ElPais, « Verónica Alonso se arrepiente de haber ido con Sartori: "Tomé una decisión equivocada" », sur Diario EL PAIS Uruguay (consulté le )
  11. (es) ElPais, « En el sartorismo aseguran que Verónica Alonso fue excluida del sector nacionalista », sur Diario EL PAIS Uruguay (consulté le )
  12. « Comité Central Israelita del Uruguay - Portal de la colectividad judí… » [archive du ], sur archive.vn, (consulté le )
  13. « Verónica Alonso www.mujermujer.com.uy » [archive du ], sur archive.vn, (consulté le )
  14. (es) « Interview with Verónica Alonso », sur Montevideo Portal (consulté le )
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