Vals (eau)
Vals est une eau minérale naturelle gazeuse dont la source est située à Vals-les-Bains en Ardèche, à 7 kilomètres d'Aubenas.
Vals | |
Logo de l'eau minérale naturelle Vals | |
Pays d’origine | France |
---|---|
Ville d’origine | Vals-les-Bains |
Société | Société des eaux minérales de Vals |
Quantité produite | 40 000 000 cols |
Conditionnement | Bouteille |
Slogan | L'eau du cœur de l'Ardèche |
Date de création | 1602 |
Type | Eau gazeuse |
Historique
Certains affirment que les eaux de Vals Ă©taient connues des Romains, mais rien ne permet de l'attester.
Ce serait un pécheur qui aurait découvert, aux alentours de 1602, la source sur la rive de la rivière Volane. Il aurait bu son eau et aurait guéri d'une maladie quelques années plus tard. A partir de cette légende, les eaux de Vals ont été exploitées. Cette découverte de la « bonne fontaine », comme l’appelaient les villageois, ou de la source « Marie » comme la baptisera plus tard Marie de Montlor, comtesse d’Ornano et baronne d’Aubenas, a été suivie de plusieurs autres : d’abord la Marquise, puis la Camuse, la Dominique, la Magdelaine et la Saint-Jean, etc.
Au XVIIe siècle, différents médecins et apothicaires vantent les vertus de l'eau de Vals qui gagne alors en réputation et en consommateurs. Elle est notamment servie à la cour des rois de France dès le règne d'Henri IV et des notables la citent, par exemple Claude Expilly, la marquise de Sévigné, Louis XV et Jean-Jacques Rousseau. A la fin du XVIIIe siècle, les eaux de Vals sont connues dans toute la France. Elles sont livrées en bouteilles en verre de 2,5 à 4,5 litres. Chaque caisse est accompagnée d’un certificat d’authenticité avec cachet que l’on retrouve également sur les bouteilles.
Au début du XXe siècle, 12 millions de bouteilles sortent de l’usine d’embouteillage. Dès 1926, les premières installations d’embouteillage automatiques sont installées. En 1939, 30 millions de bouteilles sont expédiées. Puis, la production décline jusqu'à atteindre 3 millions de bouteilles au début des années 1980.
Dès 1985, les bouteilles en PET sont employées. André Curinier, de la troisième génération d'exploitants issu de cette famille, fait remonter les ventes, qui atteignent 30 millions de bouteilles par an à la fin des années 1990. Marie-Pierre Curinier-Sartre, sa fille présidente des Sources d'Arcens[1], devient PDG de l'entreprise. Aujourd’hui, 40 millions de bouteilles sortent d'usine chaque année. Le marché est principalement français.
Sources et minéralité
L'eau de Vals et sa minéralité dépendent de différentes sources. La Constantine est fortement minéralisée (9 g/l), suivent la Désirée (7,78 g/l) et la Précieuse (7,5 g/l). Moins chargées en minéraux viennent ensuite la Rigolette (6,34 g/l) et la Camuse (4 g/l). La Dominique est une eau minérale unique en France par sa concentration de sels ferro-arsenicaux. À côté de ces six sources dont les eaux ne peuvent être prises que sur ordonnances médicales, la Saint-Jean peut être bue sans prescription car faiblement minéralisée. Sont dans le même cas la Favorite et la Béatrix qui peuvent être bues en quantité.
Notes et références
- « SOC d'exploitation des sources Arcens. Fiche entreprise : chiffre d'affaires, bilan et résultat », sur www.verif.com (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Vals-Saint-Jean - la station de Vals-les-Bains et environs, Lyon, G.-L. Arlaud, 1930-1931, 40 p.