Usamaru Furuya
Usamaru Furuya (古屋 兎丸, Furuya Usamaru) est un auteur de bande dessinée japonaise né le à Tokyo, au Japon.
Naissance | |
---|---|
Nom dans la langue maternelle |
古屋兎丸 |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Site web |
---|
Biographie
Usamaru Furuya annonce son souhait de devenir mangaka dès l'âge de huit ans. Il est notamment influencé par Osamu Tezuka et les mangas de Kazuo Umezu tels que Makoto-chan. Jusqu'à ses seize ans, il produit des mangas amateurs[1], puis entre à l'Université des beaux-arts Tama où il se spécialise dans la peinture à l'huile et s'intéresse à la sculpture et à la danse butō[2].
Après avoir obtenu son diplôme à l'Université des beaux-arts Tama à vingt-quatre ans, Usamaru Furuya reprend son activité de dessinateur en parallèle d'un poste d'enseignant en arts plastiques. Ne se sentant pas capable de fournir un « contenu adapté aux standards des publications mainstream », il démarche la revue avant-gardiste Garo qui publie six mois plus tard ses premières œuvres[1], brassant les techniques et les genres[3]. Comme il ne maitrise pas encore les techniques de découpage et de narration du manga, il choisit le format yonkoma[3], dont ceux parus entre et sont rassemblés en un volume relié publié par l'éditeur Seirindō en sous le titre Palepoli[4]. Il poursuit ce registre expérimental en 2000 avec Plastic Girl, un manga publié dans le magazine culturel japonais Studio Voice dans lequel il utilise des supports tels que le bois, le vitrail ou la pierre[5].
En 2002, à la suite d'une demande de son ami Sion Sono pour promouvoir la sortie de son film Suicide Club, il adapte librement l'œuvre sous le titre Suicide Circle[6].
Après avoir été marqué par une publicité de Suehiro Maruo, une de ses influences majeures, pour la pièce de théâtre Litchi Hikari Club de la troupe du Tokyo Grand Guignol, Furuya assiste au spectacle et l'adapte en série manga sous le même titre, prépubliée dans le magazine Manga Erotics F entre 2005 et 2006[7] - [8].
Entre 2013 et 2016, le manga Je voudrais être tué par une lycéenne, racontant le fantasme d'autassassinophilie d'un professeur, est prépublié dans le Go Go Bunch[3].
Entre et le , la série Amane Gymnasium est prépubliée dans le magazine Monthly Morning Two[9] - [10].
En , le manga Lunatic Circus commence sa parution dans le Monthly Comic @Bunch[11].
Œuvre
- Palepoli, 1996 (Éditions IMHO, 2012)
- Short Cuts (ショートカッツ), 1998
- Garden, 2000
- Wsamarus 2001, 2000
- La Musique de Marie (Marieの奏でる音楽, Marie no kanaderu ongaku), 2000 (T. 1 et 2, Éditions Casterman, 2004-2005)
- Le Cercle du Suicide (自殺サークル, Jisatsu sākuru), 2002 (Éditions Casterman, 2005)
- π (パイ), 2003
- Donki Kōrin (鈍器降臨), 2004
- Happiness (ハピネス, Hapinesu), 2006
- Litchi Hikari Club (ライチ☆光クラブ, Lychee☆Hikari Club), 2006 (Éditions IMHO, 2011)
- Tôkyô Magnitude 8 (彼女を守る51の方法, Kanojo wo Mamoru 51 no Hōhō), 2006 (T. 1 à 5, Panini, 2009 à 2010)
- L'Âge de déraison (少年少女漂流記, Shōnen Shōjo Hyōryōki), 2007 (Éditions Casterman, 2010)
- Innosen Shōnen Jūjigun (インノサン少年十字軍), 2008
- Nattō Samurai Mame Tarō de Gozaru (納豆侍まめ太郎でござる), 2008
- Genkaku Picasso (幻覚ピカソ), 2009 (T. 1 à 3, Tonkam, 2011-2012)
- Je ne suis pas un homme (人間失格, Ningen Shikkaku), 2009 (T. 1 et 2, Tonkam, 2011)
- Le Tour du monde en bande dessinée vol.1 (collectif), Delcourt, 2009
- Zutto Issho (ずっといっしょ), 2010
- Notre Hikari Club (ぼくらの☆ひかりクラブ, Bokura no Hikari Club), 2011 (Éditions IMHO, 2017)
- Teiichi no Kuni (帝一の國), 2011
- Je voudrais être tué par une lycéenne (女子高生に殺されたい, Joshi Kōsei ni Korosaretai), 2013 (T. 1 et 2, Delcourt, 2017)
- Shōnen Tachi no Iru Tokoro (少年たちのいるところ), 2016
- Amane Gymnasium (アマネ†ギムナジウム), 2017-2020
- Lunatic Circus (ルナティックサーカス), 2020
Bibliographie
- (en + de + fr + ja) Masanao Amano, Manga Design, Cologne, Taschen, coll. « Mi », , 576 p., 19,6 cm × 24,9 cm, broché (ISBN 978-3-8228-2591-4, présentation en ligne), p. 436-441édition multilingue (1 livre + 1 DVD) : allemand (trad. originale Ulrike Roeckelein), anglais (trad. John McDonald & Tamami Sanbommatsu) et français (trad. Marc Combes)
- [Atom 2017] Fausto Fausulo (entretien) et Marius Chapuis (bibliographie) (trad. Aurélien Estager), « Usamaru Furuya - La Subversion du Japon » (Entretien), Atom, no 2, , p. 8-21 (ISSN 2552-9900)
- Roman Rosenbaum, The Representation of Japanese Politics in Manga : The Visual Literacy Of Statecraft, Routledge, , 282 p. (lire en ligne), « Outgrowing Christianity in Indie Manga »
Notes et références
- Atom 2017, p. 10.
- (en) « Usamaru Furuya », sur lambiek.net (consulté le ) : « […] he studied sculpture and abstract three-dimensional figures in art school, and afterwards he even became involved with Butoh dance and expression through body movement. »
- Atom 2017, p. 12.
- « Palepoli », sur airnet.ne.jp (consulté en )
- Atom 2017, p. 16.
- Atom 2017, p. 18.
- Atom 2017, p. 17.
- Frederico Anzalone, « Je voudrais être tué par une lycéenne #1 », sur BoDoï, (consulté en ) : « […] un manga de Suehiro Maruo – influence notoire de Furuya […] »
- (en) Alex Mateo, « Usamaru Furuya Launches New Amane Gymnasium Manga in January », sur Anime News Network, (consulté en )
- Rafael Antonio Pineda, « La fin du manga Amane Gymnasium annoncée pour le mois d'août », sur Anime News Network, (consulté en )
- Rafael Antonio Pineda, « Usamaru Furuya lance son manga Lunatic Circus », sur Anime News Network, (consulté en )