Urtext (label)

En 1994, Marisa Canales, flûtiste et compositrice, a remporté un prix du Fonds national pour la culture et les arts (FONCA) pour la production d'un disque avec des œuvres pour flûte[1]. Le projet a grandi jusqu'à l'édition de Musique des Amériques, un album qui a eu la participation du Mexico City Chamber Ensemble dirigé par Benjamin Juárez[1]. Canales et Carmona ont décidé de sortir un label. À cette époque, 95% de la musique de concert enregistrée et produite au Mexique était d'origine étrangère, à une époque où de nombreux mélomanes et fans du genre passaient des disques vinyles aux disques compacts[2].

En 2001, Urtext a souffert d'une situation négative car c'était le label mexicain Discos Peerless qui était responsable de la distribution de ses matériaux, et ce dernier a été absorbé par Warner Music, qui n'a montré aucun intérêt pour le catalogue[2]. En 2005, décision est prise pour le label de migrer vers la distribution numérique en faisant alliance avec les sites Naxos et Pandora[3] et en distribuant via leur propre site Web. Après avoir fait face à une nouvelle crise en 2006, le label a demandé un prêt et a reçu des avantages du Conseil national de la culture et des arts du Mexique pour continuer son existence[3].

Elle détient à son actif, en 2015, près de 320 titres parmi lesquels figurent ceux du guitariste Juan Carlos Laguna, du violoncelliste Carlos Prieto ou du Quatuor Latinoamericano, Jessica Rivera, Eugenio Toussaint, Cris Lobo, entre autres[4]. Les genres qu'elle englobe, en plus de la musique académique, sont ceux de la musique baroque et vice-royale, ethnique, indigène et jazz dans différentes variantes[3].

Urtext Digital Classics a été nominé trois fois au Latin Grammy Award[5].

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