Upanayana
L'Upanayana est un rite de passage de l'hindouisme: un samskara. Il marque chez l'enfant le dĂ©but de l'Ă©tude des textes sacrĂ©s: les VĂ©das, et de l'Ă©ducation en gĂ©nĂ©ral[1]. L'histoire de l'Inde a fait que plus la caste de l'enfant est Ă©levĂ©e, plus la cĂ©rĂ©monie a lieu tĂŽt dans sa vie, tout en sachant que gĂ©nĂ©ralement ce rite n'Ă©tait, autrefois, pratiquĂ© qu'envers les garçons. Un pagne, une ceinture, un cordon sacrĂ© sont transmis au jeune Ă©tudiant. Le cordon se retrouve dans l'Inde du sud comme du nord et est vraiment le lien entre toutes les traditions de cette cĂ©rĂ©monie et le symbole le plus marquant, symbolisant le rattachement Ă la connaissance mais aussi Ă un professeur. Yajnopavita est le nom de ce cordon. L'Upanayana est un des SaáčskÄra les plus importants avec le mariage et les enterrements. Remplie de symboles, la cĂ©rĂ©monie rend grĂące au dieu Agni qui tel le soleil illumine les consciences des chercheurs de paix, l'ahimsa du sous-continent indien. Don au temple et cĂ©rĂ©monie autour du feu sont de mise.
Dans la Manusmáčti (Lois de Manu), Livre 2e, qui traite des : « Fondement de la Loi. Sacrements : initiation, noviciat. » et compte 249 versets, le n° 44 prescrit que:
« Le cordon sacrĂ© d'un Brahmane doit ĂȘtre en coton, enroulĂ© sur (l'Ă©paule) droite et triple, (celui) d'un Kshatriya en fil de chanvre, (celui) d'un Vaishya en fil de laine[2]. »
à l'issue de la cérémonie, le récipiendaire est devenu un Dvija, qui signifie « deux fois né »[3].
Références
- Sarvepalli Radhakrishnan 1963, p. 403-406.
- Georges Strehly 1893.
- Gérard Huet, Dictionnaire Héritage du Sanscrit, version DICO en ligne, entrée « dvija », lire en ligne: . Consulté le .
Sources consultées
- (en) Sarvepalli Radhakrishnan, The Cultural heritage of Indian: ItihÄsas, PurÄáčas, Dharma and other SÄstras, volume 2, Kolkata, Inde, Ramakrishna Mission, Inst. of Culture, , 738 p. (ISBN 8185843031) . ConsultĂ© le .
- Georges Strehly, « Lois de Manou, livre 2e , 1893 », sur remacle.org (consulté le ).