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Unisson

En musique, un unisson désigne à la fois un intervalle musical et un passage musical basé sur cet intervalle. Ce deuxième cas correspond à l'intervalle harmonique d'unisson lorsqu'une même note de musique ou une même mélodie est jouée simultanément par plusieurs instruments de musique ou chanteurs.

En théorie de la musique, un unisson (parfois appelé prime) est l'intervalle zéro, puisque ses deux bornes ont la même hauteur.

Chant Ă  l'unisson

L'expression jouer ou chanter à l'unisson se dit quand plusieurs pupitres d'un orchestre ou d'un chœur exécutent simultanément une mélodie identique, même si elle est entendue sur une ou plusieurs octaves. Par exemple, le début du premier thème du premier mouvement de la Symphonie n° 9 de Beethoven est joué à l'unisson par tout l'orchestre et sur cinq octaves.

Premières mesures du thème A jouées à l'unisson
sur cinq octaves par tout l'orchestre et soutenues par les timbales.

Dans le domaine du chant et dans des contextes informels tels qu'une répétition, l'unisson entre voix d'hommes et de femmes est parfois confondu avec l'octave. « Pour s'assurer que l'octave est presque un unisson il suffit de remarquer que quand les voix mâles et féminines chantent ensemble elles entonnent presque toujours l'octave croyant entonner l'unisson » (Jean-Philippe Rameau)[1] - [2].

Unisson mélodique et unisson harmonique

Un intervalle musical constitué d'une note et de sa répétition forme un unisson, par exemple do-do à la même hauteur. Comme tout intervalle, l'unisson peut être mélodique lorsque ses deux notes sont émises successivement, ou harmonique lorsqu'elles sont émises simultanément.

Un unisson est un intervalle « juste », mais dans la pratique il n'est pas augmenté ou diminué : cette qualification n'est donc pas utilisée.

Le renversement de l'unisson est l'octave. Le redoublement de l'unisson est Ă©galement l'octave.

L'unisson est le seul intervalle avec la seconde diminuée (enharmonie) à ne produire aucun mouvement mélodique et à ne contenir qu'une seule hauteur harmonique.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Adolphe Danhauser, ThĂ©orie de la musique : Édition revue et corrigĂ©e par Henri Rabaud, Paris, Henry Lemoine, , 128 p. (ISMN 979-0-2309-2226-5)
  • Claude Abromont et Eugène de Montalembert, Guide de la thĂ©orie de la musique, Librairie Arthème Fayard et Éditions Henry Lemoine, coll. « Les indispensables de la musique », , 608 p. [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 978-2-213-60977-5)

Article connexe

Liens externes

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