Un vent de liberté
Un vent de liberté (Persan : وارونگی, Varoonegi) est un film iranien réalisé par Behram Behzadi, sorti en 2016.
Titre original |
وارونگی Varoonegi |
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Réalisation | Behnam Behzadi (fa) |
Scénario | Behnam Behzadi, Hassan Shahsavari |
Acteurs principaux |
Sahar Dolatshahi, Ali Mosaffa, Ali Reza Aghakhani, Setareh Pesyani, Roya Javidnia |
Pays de production | Iran |
Genre | Drame |
Durée | 84 min |
Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
À 35 ans, Niloofar cohabite seule avec sa mère à Téhéran, mais alors que la pollution de l'air gagne la capitale iranienne, sa famille décide sans son accord de son déménagement à la campagne pour le bien-être de la matriarche[1]. Habituée à se soumettre aux exigences des autres, elle décide cette fois de leur tenir tête[2].
Fiche technique
- Titre original : وارونگی (Varoonegi)
- Titre français : Un vent de liberté
- Titre anglais : Inversion
- Réalisation : Behram Behzadi
- Scénario : Behnam Behzadi, Hassan Shahsavari
- Photographie : Bahram Badakhshani (fa)
- Montage : Meysam Molaei
- Musique : Sahar Sakhaei
- Décor : Babak Karimi Tari
- Production : Behnam Behzadi, Ebrahim Zahedifar
- Société de distribution : Diaphana Distribution (France)
- Genre : Drame
- Pays d'origine : Iran
- Langue originale : persan
- Format : couleurs
- Durée : 84 min
- Dates de sortie :
- France : (Festival de Cannes 2016), (sortie nationale)
- Iran :
Distribution
- Sahar Dolatshahi : Niloofar
- Ali Mosaffa : Farhad, le frère de Niloofar
- Ali Reza Aghakhani : Soheil, l'amant de Niloofar
- Setareh Pesyani (fa) : Soudabeh
- Roya Javidnia : Homa
- Shirin Yazdanbakhsh : Mahin
- Setareh Hosseini (fa) : Saba, la nièce de Niloofar
- Toufan Mehrdadian : Majid
- Mojtaba Nam Nabat : Reza
- Payam Yazdani : Dr. Rahnama
- Ebad Karimi : Mohseni
- Yazdan Akhoondi : Arash
Contexte historique
En novembre 2016, la pollution de l'air fut telle à Téhéran que les autorités ont ordonné la fermeture des écoles et l'obligation pour les populations les plus sensibles comme les enfants et les personnes âgées, de rester à leurs domiciles. Le film fait ainsi référence aux ordonnances du président Mahmoud Ahmadinejad qui, en réponse aux sanctions internationales appliquées au programme nucléaire iranien, avait ordonné aux raffineries de produire de l’essence de mauvaise qualité, faisant fi des normes environnementales[3]. Ces mesures ont conduit à la formation du smog meurtrier ayant frappé le pays quelques années plus tard[4].
Le réalisateur Behnam Behzadi utilise la métaphore d'un air irrespirable pour brosser le portrait d'une femme en lutte, en pleine conquête de son propre espace de liberté[5].
Distinctions
En mai 2016, Un vent de liberté est en sélection officielle de la 69e édition du Festival de Cannes, dans la section Un certain regard[6].
Notes et références
- Julien Gester, « Un vent de liberté : Exil et vexations », sur http://next.liberation.fr/,
- Serge Kaganski, « Une Iranienne veut affirmer ses choix. Un film d’une grande finesse, avec des acteurs remarquables. », sur http://www.lesinrocks.com,
- « Un vent de liberté : Téhéran, la ville où les femmes peinent à respirer », sur https://www.courrierinternational.com,
- (en) Saeed Kamali Dehghan, « Tehran shuts schools as thick smog is linked to hundreds of deaths », sur https://www.theguardian.com,
- Corinne Renou-Nativel, « Un vent de liberté : une vie pour Niloofar », sur http://www.la-croix.com,
- Yannick Vely, « Un Vent de liberté - la critique », sur http://www.parismatch.com,
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- (en) AllMovie
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database