Un Américain bien tranquille (roman)
Un Américain bien tranquille (The Quiet American) est un roman de l'écrivain britannique Graham Greene, publié en 1955. Il a été adapté au cinéma à deux reprises, en 1958 et en 2002.
Un Américain bien tranquille | |
Auteur | Graham Greene |
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Pays | Royaume-Uni |
Genre | Roman |
Version originale | |
Langue | Anglais britannique |
Titre | The Quiet American |
Ăditeur | Heinemann |
Date de parution | 1955 |
Version française | |
Traducteur | Marcelle Sibon |
Ăditeur | Robert Laffont |
Collection | Pavillons |
Date de parution | 1956 |
Nombre de pages | 349 |
Résumé
SituĂ© Ă SaĂŻgon (ViĂȘt Nam) au dĂ©but de l'annĂ©e 1952, pendant la guerre d'Indochine, le roman dĂ©peint deux conflits simultanĂ©s : d'une part, un triangle romantique entre le journaliste britannique vĂ©tĂ©ran Thomas Fowler, le jeune AmĂ©ricain Alden Pyle, membre dâune mission dâaide mĂ©dicale, et la jeune amie vietnamienne de Fowler, Phuong ; d'autre part, la dĂ©couverte progressive par Fowler de la vĂ©ritable personnalitĂ© de Pyle, agent sous couverture de la CIA apportant du soutien logistique au gĂ©nĂ©ral ThĂ©, qui commettra des attentats contre les Français, attribuĂ©s au Viet Minh, grĂące Ă des explosifs importĂ©s clandestinement. Toutefois, l'intĂ©rĂȘt du portrait psychologique de l'un des personnages principaux rĂ©side dans l'apparente sincĂ©ritĂ© des sentiments de Pyle envers Phuong et l'absence totale de culpabilitĂ© dont il fait preuve, tant dans son entreprise de dĂ©stabilisation terroriste que dans la façon dont il ravit Ă Fowler sa maĂźtresse. Ce trait de caractĂšre, qui est peut-ĂȘtre spĂ©cifique[1], semble ĂȘtre ce qui donne son titre au roman.
Le roman s'ouvre sur la découverte du cadavre de Pyle et se développe en flashback.
Jugement critique
D'une claire linĂ©aritĂ© dans son dĂ©roulement, en dĂ©pit de la succession des flashback, ce roman, qui fait le procĂšs de l'esprit amĂ©ricain, est par ailleurs d'une grande prĂ©cision dans la description du SaĂŻgon de l'Ă©poque. Fowler habite rue Catinat, ancien nom de la rue Äá»ng Khá»i, au cĆur de l'ancienne ville coloniale française, et il travaille pour le Times au 73c, rue d'Ormay, maintenant rue MáșĄc Thá» BÆ°á»i.
« Une réussite éblouissante d'équilibre et d'écriture »
â Laffont - Bompiani, Nouveau Dictionnaire des Ćuvres[2]
Ăditions
- The Quiet American, Londres, Book Society edition - Heinemann, ; New-York, Doubleday, 1956
- Un Américain bien tranquille, traduction Marcelle Sibon, Paris, coll. Pavillons, Robert Laffont, 1957 ; réédition 10-18, 2003 (ISBN 2-264-03794-6)
Adaptations
- 1958 : Un Américain bien tranquille, film de Joseph L. Mankiewicz
- 2002 : Un Américain bien tranquille, film de Phillip Noyce
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Un Américain bien tranquille » (voir la liste des auteurs).
- LââinculpabilitĂ©â comme fondement de la psychologie amĂ©ricaniste
- Laffont - Bompiani, Nouveau Dictionnaire des Ćuvres de tous les temps et de tous les pays, vol. 1, 1994, p. 174.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :