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UNIVAC II

L’UNIVAC II est une version amĂ©liorĂ©e de l’UNIVAC I, livrĂ©e Ă  l'ArmĂ©e amĂ©ricaine en 1958 : la mĂ©moire centrale Ă©tait portĂ©e de 2 000 Ă  10 000 mots-machine. Il Ă©tait Ă©quipĂ© de lecteurs de bande magnĂ©tique UNISERVO II pouvant relire aussi bien les bandes mĂ©tallisĂ©es de l'UNIVAC I que les nouvelles bandes magnĂ©tiques en polytĂ©rĂ©phtalate d'Ă©thylène, et l'unitĂ© centrale Ă©tait en partie transistorisĂ©e. Il Ă©tait par ailleurs entièrement compatible avec les programmes de l’UNIVAC I.

UNIVAC II
Fabricant
Famille
UNIVAC
Date de sortie
1958
Date de retrait
1960
Fonctions
Type
ordinateur Ă  tubes Ă  vide
Entrées
Lecteur de cartes perforées
Caractéristiques
Processeur
carte avec tubes à vide, partiellement transistorisée (1200 transistors)
MĂ©moire
Stockage
Mesures
Dimensions
20 m3

Les calculs étaient effectués en virgule fixe.

Une mémoire compartimentée

Les utilisateurs se partageaient la mĂ©moire magnĂ©tique centrale, d'une capacitĂ© de 2 000 Ă  24 000 chiffres. Cette mĂ©moire Ă©tait divisĂ©e en trois « plans » de 2Ă—2 000 chiffres, une zone de 2 000 chiffres formant une « section ». Physiquement le bloc mĂ©moire avait la forme d'un prisme rectangulaire de dimensions 18,5Ă—25,5Ă—32,4 cm.

Un système sécurisé

Étant donné les impératifs militaires de fiabilité, chaque fois que c’était possible, on a assuré une redondance des registres et des autres circuits. Leur contenu était comparé périodiquement afin de détecter les dysfonctionnements et fautes de programmation très vite, et d’arrêter l’ordinateur pour reprendre les calculs. La cadence d'horloge des systèmes Univac était telle que les caractères comportent un nombre impair de battements. Certains étages de traitement stratégiques de l’Univac vérifiaient la parité du nombre de battements de chaque caractère, et sur indication d'un drapeau d’erreur, l’ordinateur s'arrêtait. Il y avait encore bien d’autres mécanismes de vérification des données : par exemple, l’adressage de zones mémoires inexistantes déclenchait un signal d’erreur.

Outre le contrôle de parité des bits sur le bus rapide, un second étage vérifiait l’absence du mot binaire 1111....11 (all ones), proscrit par convention ; ce contrôle était encore effectué dès la lecture sur les bandes magnétiques, et juste avant l’écriture. Ces procédures de contrôle étaient intégrées au convertisseur carte perforée/bande magnétique et à l'imprimante en ligne.

Outre l'étage d'alimentation et l'étage redresseur, l’Univac était truffé de coupe-circuit pour isoler plus facilement les pannes électriques : en cas de rupture d’un fusible, un circuit à relais permettait de localiser l'étage responsable de la coupure, et un index permettait d'identifier le fusible à changer. Enfin, un voltmètre contrôlait tous les étages alimentés en courant continu, et déclenchait un signal d'alarme en cas de sortie du fuseau de tension sécuritaire.

Source

La plupart des informations contenues dans cet article sont tirées de US Army, « BRL 1961, UNIVAC II », sur Ed Thelen's Nike Missile Web Site, p. 993 et suiv., qui est du domaine public en tant qu’œuvre originale du Gouvernement Fédéral des États-Unis (US Army). Il a été publié à l'origine sous le titre Martin H. Weik, A Third Survey of Domestic Electronic Digital Computing Systems, Rapport n°1115, Centre d'essais d'Aberdeen, Ballistic Research Laboratories, coll. « Department of the Army Project n°5803-06-002 », .

Voir Ă©galement

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