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Tyrtée Tastet

Vincent Tyrtée Tastet (Dax, [1] - Saint-Germain-en-Laye, [2]) est un auteur dramatique français qui se faisait appeler Tyrtée ou Tyrtée Tastet. Le Tyrtée original était le poète officiel de Sparte au VIIe siècle av. J.-C..

Tyrtée Tastet
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Vincent Tyrtée Tastet
Activité

Il est surtout connu aujourd'hui pour son Histoire des quarante fauteuils de l'Académie française depuis la fondation jusqu'à nos jours : 1635-1844[3].

Il fut rédacteur en chef de L'Essor, décrit par Jean Finot comme une des « petites feuilles contemporaines[4] », qui employa Ferdinand Dugué, Albéric Second et Emmanuel Gonzalès et publia la première nouvelle de Labiche, Les plus belles sont les plus fausses[5].

Il était l'ami du compositeur Félicien David (qui mit en musique plusieurs de ses poèmes), à tel point que celui-ci demanda dans son testament à « être enterré dans le cimetière du Pecq auprès de [s]on ami Tastet ». Il avait passé les dernières années de sa vie chez la veuve de Tyrtée Tastet, à Saint-Germain-en-Laye, villa Juno (détruite), dans ce qui est maintenant la rue Félicien-David (29, rue des Monts-Grevets jusqu'en 1878), et c'est là qu'il mourut[6].

Ĺ’uvres

  • 1832 : La RĂ©putation d'une femme, musique de M. Adrien, mise en scène de M. Grandville, par MM. Octave de Cès-Caupenne [le baron de Cès-Caupenne, directeur de l'Ambigu, 1830-38] et TyrtĂ©e [Tastet]. MĂ©lodrame en trois actes et dix tableaux, tirĂ© des Contes de l’Atelier [de Michel Masson]. ReprĂ©sentĂ© pour la première fois, Ă  Paris, sur le théâtre de l'Ambigu-Comique, le 12 mai 1832. Paris Dondey-DuprĂ©, 1832[7].

Le critique du Figaro fit de cette œuvre une critique sévère, accusant l'auteur de plagiat[8]

  • 1832 : L'Amant en gage, vaudeville en 1 acte, par MM. Laurencin et TyrtĂ©e (Tastet). CrĂ©ation : théâtre de l’Ambigu-Comique, le 20 mai 1832. Paris, A. Leclaire, 1832[9].
  • 1838 : Le TorĂ©ador, drame en cinq actes, par M. TyrtĂ©e Tastet, reprĂ©sentĂ© pour la première fois Ă  Paris sur le théâtre de la GaĂ®tĂ© le 29 avril 1858. Paris, impr. de J.-R. MĂ©vrel (s. d.) http://www.xn--thtre-documentation-cvb0m.com/content/le-tor%C3%A9ador-tyrt%C3%A9e-tastet
  • 1847 : L'Amour crĂ©ateur (Quand l'ombre voile je jour), paroles de Mr TyrtĂ©e Tastet. Paris, Brandus et Cie, musique de FĂ©licien David, 1866, Éd. E. GĂ©rard.
  • 1847 : Formosa (Je tremble Ă  te voir si charmante), paroles de Mr TyrtĂ©e Tastet, musique de FĂ©licien David. Paris, Brandus et Cie, 1866.
  • 1870 : La Patrie ! DĂ©part de la Garde mobile. La FiancĂ©e du Franc-tireur. Une bataille de l'armĂ©e française. Le Salut du drapeau, Le Talion (rĂ©ponse Ă  l'ode de Ruckker [Friedrich RĂĽckert, Geharnischte Sonette (Sonnets cuirassĂ©s), 1813]). Nantes, Morel, 1870 (posthume).

Notes et références

  1. Acte de naissance Ă  Dax, vue 76/159.
  2. Acte de décès à Saint-Germain-en-Laye, n° 24, vue 7/107.
  3. Paris : au comptoir des imprimeurs-unis, 1844-1855 / Paris Lacroix-Comon 1844-1855 / Paris Comptoir des imprimeurs-unis, Lacroix-Comon, Ă©diteur 1855
  4. « BnF Catalogue général », sur bnf.fr, [s.n.] (Paris), 1900-1919 (consulté le ).
  5. « Édition d'une biographie par J. Claretie », sur wikisource.org, Fondation Wikimedia, Inc., (consulté le ).
  6. https://www.musicologie.org/Biographies/d/david_felicien.html et http://discophage.com/wp-content/uploads/F%C3%A9licien-David-Le-Souvenir.pdf '. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : Notes and queries français : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc., Carle de Rash, directeur, 1912, p. 497 : "La Juno et Félicien David (LXVI, 285. 410). — Je n'ai fâcheusement aucune solution à donner au petit problème qui m'a été posé relativement au nom de la villa Juno, où l'auteur du Désert est mort à St-Germain, le 29 août 1876. Mais cette villa, située dans la direction de Versailles et portant le n° 29 de la rue des Monts n'appartint jamais, que je sache, à Félicien David, comme le croit son nouveau propriétaire. Je lis, dans un journal publié à l'époque de sa mort : On sait que Félicien David, ami intime de M. Tyrtée Tastée, un homme de lettres à qui l'on doit, entre autres ouvrages, les Quarante Fauteuils de l'Académie française, avait reporté sur sa veuve la sincère amitié qui les liait tous les deux. L'habitation de Mme Tastet avait de quoi séduire Félicien David, qui aimait à cultiver les roses et à s'occuper de jardinage en amateur..."
  7. « La Réputation d’une femme (Tyrtée TASTET », sur xn--thtre-documentation-cvb0m.com (consulté le ).
  8. Le Figaro, 24 mai 1832 THÉÂTRE DE L'AMBIGU-COMIQUE. / Du pillage, du pseudonyme et accessoirement de la Réputation d'une femme, mélodrame en 3 actes et en dix tableaux. / Nous avons eu plus d'une fois occasion de parler de la soustraction d'idées qui se fait chaque jour et de ces volées de quasi-écrivains qui semblables à des corbeaux marchent à la suite du petit nombre de gens connus pour avoir des idées et trouvent moyen de leur en enlever de tems à autre, sinon quelqu'une, au moins quelques lambeaux. / On prend un roman ou une nouvelle on extrait le sujet, les personnages et le dialogue puis on se trouve avoir fait une pièce à laquelle on met son nom comme les gens qui après avoir fait un mouchoir, en changent la marque. / Mais nous avons à dire quelques mots du pseudonime (sic). Il y a des gens qui pour garder l'incognito croient devoir prendre un faux nom quand il eût suffi de proclamer le leur car malgré leurs recherches il est à parier qu'ils n'en trouveront pas un plus ignoré. / Ensuite, il y a quelque bizarrerie dans le choix des noms. L'un, auteur d'un vaudeville joué à l'Ambigu il y quelques jours, vaudeville copié sur les Deux Mousquetaires [de Justin Gensoul et Jean-Baptiste-Charles Vial] sauf une broderie d'obscénités du crû de l'auteur, a pris un nom dans les bergeries de Florian et s'est fait appeler Hydie. / L'auteur de la pièce d'hier a pris le nom de Tyrtée. Tyrtée le boiteux dont les chants célébraient l'amour de la patrie et donnaient du cœur aux plus lâches. / La muse boiteuse du nouveau Tyrtée a copié mot pour mot le conte de Michel Raymond, le Grain de sable. Nous remercîrons (sic) donc Michel Raymond [(pseudonyme de Michel Masson et Raymond Brucker quand ils travaillaient ensemble)] de l'intérêt qui règne dans le mélodrame. / Albert, et surtout Francisque Francisque aîné (de) [dont Alexandre Lacauchie fit le portrait] ont fort bien joué leurs rôles... / Cette pièce attirera du monde comme le Grain de sable a attiré des lecteurs M. Tyrtée attendra-t-il encore que Michel Raymond ait une idée pour en faire un mélodrame. Sic vos non vobis, mellificatis apes.
  9. « L’Amant en gage (LAURENCIN - Tyrtée TASTET) », sur xn--thtre-documentation-cvb0m.com (consulté le ).

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