Tuerie de Saint-Andéol
La tuerie de Saint-Andéol, également connue sous le nom de l'affaire Éric Bruyas, est une affaire criminelle française qui s'est déroulée dans le département du Rhône à Saint-Andéol, le .
Tuerie de Saint-Andéol | |
Titre | Tuerie de Saint-Andéol |
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Fait reproché | Homicide |
Chefs d'accusation | Assassinat |
Pays | France |
Ville | Saint-Andéol-le-Château |
Type d'arme | carabine 22 long rifle |
Date | |
Nombre de victimes | 4 |
Jugement | |
Statut | Affaire jugée : réclusion criminelle à perpétuité |
Date du jugement | octobre 1999 |
Les faits
Quatre des membres de la famille Bébien, composée du père Vincent, 47 ans, de la mère Odette, 46 ans et de deux des trois enfants, de leur fils Vincent, vingt et un ans et de leur fille Aline, seize ans ont été assassinés avec une carabine 22 long rifle dans leur maison de Saint-Andéol-le-Château le [1]. Puis, leur assassin a mis le feu à la maison d'un étage à l'aide de bougies et de jerricans d'essence pour faire croire à un drame familial, l'explosion soufflant la maison[2].
Arrestation et mise en examen
Éric Bruyas, le gendre de la famille Bébien, né le , a nié au cours de sa garde à vue être l'auteur de la tuerie, prétendant que les assassins étaient des hommes cagoulés qui en avaient après sa belle-famille, mais a reconnu avoir mis le feu à la maison pour « préserver son épouse d'un choc psychologique »[3].
Le [1], Éric Bruyas est mis en examen pour quadruple assassinat et destruction volontaire de preuves et est écroué. Samantha Bébien Bruyas, née en 1970, fille aînée de la famille Bébien, et femme d'Éric Bruyas à l'époque, est un temps suspectée de complicité, mais est rapidement innocentée.
Jugement et condamnation
En , les jurés de la cour d'assises du Rhône, estimant qu'Éric Bruyas a tué la belle-famille pour toucher l'héritage, le condamnent à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans. En 2011, il demande la révision de son procès, mais sa demande est rejetée, faute d'éléments nouveaux. Libérable à partir de 2017, Éric Bruyas après de multiples demandes de libération conditionnelle toutes refusées s’est finalement vu accorder une suspension de peine le lundi 25 octobre 2021 pour des raisons liées à son état de santé[4]. Éric Bruyas meurt à 54 ans d'un cancer du poumon, le à Saint-Chamond (Loire) [5].
Notes et références
- Mireille Debard et Bernard Fromentin, « Tuerie de Saint-Andéol: le gendre de la famille écroué. Malgré des aveux partiels, il nie les quatre assassinats », liberation, (consulté le ).
- Élisabeth Mérogis, « Saint-Andéol: Éric, le gendre, accusé d'avoir assassiné sa famille », L'Humanité, .
- Bernard Fromentin, « Saint-Andéol: l'enquête se poursuit après les deux versions d'Éric Bruyas », Libération, .
- « Tuerie de Saint-Andéol : Bruyas, le « Romand du Rhône » remis en liberté » , sur tribunedelyon.fr, (consulté le )
- « Avis de décès de Monsieur Eric BRUYAS 1968 - 2022 », sur libramemoria.com, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Documentaires télévisés
- « Éric Bruyas, la tuerie de Saint-Andéol » présenté par Frédérique Lantieri dans Faites entrer l'accusé le sur France 2.
- « L'Affaire Bruyas : la maison assassinée » présenté par Nathalie Renoux dans Enquêtes criminelles le sur W9, rediffusé le sur M6.
- « La garde à vue du couple Bruyas » dans 48 heures le . Auteurs : Frédérique Lantieri et Rémy Burkel.
- « Le gendre ingrat » (premier reportage) le dans Héritages sur NRJ 12.
- « Affaire Éric Bruyas, quadruple meurtre en famille » le dans Au bout de l'enquête, la fin du crime parfait ? sur France 2.
Émission radiophonique
- « La tuerie de Saint-Andéol », dans L'Heure du crime de Jacques Pradel, sur RTL.
- « La tuerie de Saint-Andéol, crime narcissique », en 2020 dans Hondelatte raconte, sur Europe 1.