Triastès
Le titre de triastès (grec ancien : Τριαστής) était accordé à un athlète de la Grèce antique ayant remporté trois victoires au cours des mêmes jeux.

Le stade d'Olympie.
Huit seulement (tous des coureurs) sont connus pour les Jeux olympiques antiques[1] :
- Phanas de Pellène : stadion d'une longueur d'un stade (environ 192 m), díaulos (double stade, soit environ 384 m) et course en armes lors des 67e Jeux olympiques, en 512 av. J.-C. Il fut le premier athlète à réaliser cet exploit[2].
 - Astylos de Crotone : stadion, diaulos et hoplitodromos lors des 75e Jeux en 480 av. J.-C.[3] - [4].
 - Léonidas de Rhodes : stadion, diaulos et hoplitodromos lors des 154e en 164, 155e en 160, 156e en 156 et les 157e jeux en 152 av. J.-C.[5] - [6] : il fut longtemps (jusqu'à Michael Phelps aux Jeux modernes de Rio en 2016) le seul athlète à compter 12 victoires olympiques.
 - Nicoclès d'Acriae : probablement diaulos, hoplitodromos et dolichos (course de fond) aux 170e Jeux olympiques en 100. Il est aussi triastès (stadion, diaulos et hoplitodromos) aux Amphiaraeia d'Oropos (à une date inconnue)[7].
 - Hécatomnos : stadion, diaulos et hoplitodromos lors des 177e Jeux olympiques, en 72 av. J.-C.[8].
 - Politès de Kéramos : stadion, diaulos et dolichos lors des 212e Jeux olympiques en 69 ap. J.-C.[9].
 - Hermogénès de Xanthos : stadion, diaulos et hoplitodromos lors des 215e et 217e Jeux olympiques, en 81 et 89 ap. J.-C.[10] - [11] - [12].
 - Aelius Granianus de Sicyone : diaulos, hoplitodromos et pentathlon lors des 229e Jeux olympiques, en 137 ap. J.-C.[13] - [14].
 
Le lutteur Kleitomachos de Thèbes fut triastès (lutte, pugilat et pancrace) aux Jeux isthmiques à la fin du IIIe siècle av. J.-C.[15].
Sources
- (en) Mark Golden, Sport in the Ancient World from A to Z, Londres, Routledge, , 184 p. (ISBN 0-415-24881-7).
 - (en) David Matz, Greek and Roman Sport : A Dictionnary of Athletes and Events from the Eighth Century B. C. to the Third Century A. D., Jefferson et Londres, McFarland & Company, , 169 p. (ISBN 0-89950-558-9)
 - (it) Luigi Moretti, « Olympionikai, i vincitori negli antichi agoni olimpici », Atti della Accademia Nazionale dei Lincei, vol. VIII, , p. 55-199.
 
Notes et références
- Golden 2004, p. 168.
 - Golden 2004, p. 131.
 - Matz 1991, p. 34.
 - Moretti 1959, p. 82-87 (notices 178-179, 186-187 et 196-198).
 - Matz 1991, p. 68.
 - Golden 2004, p. 96.
 - Golden 2004, p. 110-111.
 - Golden 2004, p. 77-78.
 - Golden 2004, p. 137.
 - Golden 2004, p. 68.
 - Matz 1991, p. 64.
 - Moretti 1959, p. 159-160 (notices 805-807, 812-813 et 817-819).
 - Moretti 1959, p. 163 (notices 850-852).
 - Golden 2004, p. 3.
 - Golden 2004, p. 42.
 
Articles connexes
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