Travail forcé étranger en Union soviétique
La main-d'œuvre forcée fut largement utilisé par l'Union soviétique. Pendant et au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, jusque dans les années 1950, une partie venait des prisonniers de guerre ou déportés civils étrangers, les uns des territoires occupés et annexés en 1939-1940 (Pologne, pays baltes, Moldavie), les autres des pays de l'Axe. Ces différentes catégories étaient traitées par le GUPVI, un département spécial du NKVD, analogue au Goulag, qui fut créé en , après le début de l'invasion soviétique de la Pologne[1].
En sens inverse, 5 400 000 prisonniers de guerre et 2 165 000 civils soviétiques furent soumis au travail forcé sous domination nazie pendant la Seconde Guerre mondiale où plusieurs millions moururent.
- Rapatriement de prisonniers de guerre allemands à Francfort-sur-l'Oder, 1946
- Rapatriement de prisonniers de guerre japonais à Maizuru, 1946.
Voir aussi
- Répressions soviétiques des citoyens polonais
- Travail forcé des Allemands en Union soviétique
- Travail forcé des Hongrois en Union soviétique
- Travail forcé des Polonais en Union soviétique
- Prisonniers de guerre japonais en Union soviétique
- Prisonniers de guerre italiens en Union soviétique
- Prisonniers de guerre roumains en Union soviétique
Références
- POW in the USSR 1939-1956:Documents and Materials Moscow Logos Publishers (2000) (Военнопленные в СССР. 1939-1956: Документы и материалы. Науч.-исслед. ин-т проблем экон. истории ХХ века и др.; Под ред. М.М. Загорулько. - М.: Логос, 2000. - 1118 с.: ил.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.