Traité de Baden (1714)
Le traité de Baden est le traité qui mit fin aux hostilités entre le royaume de France et le Saint-Empire romain germanique qui étaient en guerre depuis la guerre de Succession d'Espagne. Il fut signé le à Baden en Suisse et complétait les traités d'Utrecht (1713) et le traité de Rastatt () par lequel l'empereur Charles VI acceptait le traité d'Utrecht au nom de la monarchie des Habsbourg. Les signataires du traité de Baden convinrent des termes formels de paix qui manquaient jusqu'alors, ce qui mit fin au dernier des nombreux conflits suscités par la guerre.
Le traité donnait à l'Autriche les Pays-Bas méridionaux et les territoires espagnols en Italie à savoir Naples (mais pas la Sicile), Milan, Mantoue et la Sardaigne. Il permettait à la France de conserver l'Alsace et donnait la rive droite du Rhin (Brisgau) à l'Autriche. Les princes électeurs de Bavière et Cologne étaient réinstallés dans leurs territoires et possessions. L'empereur Charles VI gardait le titre de roi d'Espagne et la succession espagnole, qui n'avait en fait aucune valeur puisque le pouvoir en Espagne était entièrement détenu par le roi Philippe V d'Espagne.
La conférence de paix commence à Baden le et finit avec la signature du traité le . Elle est décrite en détail dans le journal du banneret de Baden, Caspar Joseph Dorer (1673-1754)[1].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Treaty of Baden » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Paix de Baden (1714) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.