Traité d'Édimbourg
Le traité d'Édimbourg a été approuvé par le parlement d'Écosse le pour mettre fin en partie à l'Auld Alliance entre l'Écosse, la Norvège et la France.
Cette alliance avait été renforcée au XVIe siècle par des mariages entre le royaume d'Écosse et celle de France. Cependant, le Parlement écossais, très favorable au protestantisme, avait décidé de mettre fin à la guerre avec le royaume d'Angleterre, de reconnaître Élisabeth Ire comme reine d'Angleterre et d'instaurer la nouvelle religion comme culte officiel. Le royaume de France renonçait en signant le traité à tous ses droits sur l'Écosse qui lui venaient par la reine d'Écosse, Marie Stuart, épouse de François II de France et fille de Marie de Guise et du roi Jacques V d'Écosse.
La mort de François II le a laissé Marie Stuart veuve à quelques jours de ses 18 ans. Elle a accepté un accord avec son demi-frère James, fils naturel de Jacques V, le qui lui a permis de rentrer en Écosse en souveraine à condition de ne pas chercher à rétablir le catholicisme en tant que religion d'État[1]. Ce retour de Marie Stuart sur le trône d'Écosse sera de courte durée puisqu'en 1567, elle sera forcée d'abdiquer au profit de son fils Jacques VI.
Ainsi se terminait l'Auld Alliance entre la France et l'Écosse, même si certaines clauses ont perduré jusqu'en 1903.
Notes et références
- Michel Duchein, Histoire de l'Écosse, Fayard, 1998, rééd. Tallandier, 2013, p. 287.