Tourinne
Tourinne (en wallon Tourene) est une section de la commune belge de Braives située en Région wallonne dans la province de Liège.
Tourinne | |||||
L'église Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Liège | ||||
Arrondissement | Waremme | ||||
Commune | Braives | ||||
Code postal | 4263 | ||||
Zone téléphonique | 019 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 38′ 12″ nord, 5° 10′ 27″ est | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Code postal : 4263
Anciennement Tourinne-la-Chaussée, dû à la proximité de la chaussée romaine Bavay-Cologne.
Origine
L'ouvrage de Paul Cornet "Tourinne, des origines à l'aube du XXe siècle/1993" donne pour première mention de Tourinne dans les écrits la date du (ou ) dans une charte de Nimègue où l'empereur Otton II s'adresse à l' abbé Wérinfrid de Stavelot et lui restitue le "bien de Turnines situé dans le pagus de Hesbaye et le comté de Moha". Il ajoute que ce bien appartenait autrefois à l'abbaye de Stavelot mais que quelques personnes l'avaient soustrait durant de nombreuses années à l'usage de cette église... Monsieur Cornet émet ensuite l'hypothèse qu' un bien important sis en Hesbaye aurait été cédé à Stavelot en 692 par Pépin de Herstal et qu' il y a assez de chance pour qu'il s'agisse de Tourinne!
Or nous découvrons dans le Cartulaire de St-Vaast/Arras par Guiman (XIIe siècle) publié par le chanoine Eugène van Drival en 1875, à la page 17bis, divers dons faits à cette abbaye Nobiliacus de St.Vaast par le roi Thierry III, in pago Hasbanio et Ribuario le bien de TORONA en date A°673-691 et, d'après Lambert le frère de Guiman plus précisément l'année 680!Voici donc la première mention de Tourinne-la-Chaussée dans les écrits. Ajoutons que ce don sera confirmé en 880 par une charte de Charles-le-Chauve dans le même cartulaire, date rectifiée en par le même Lambert, frère de Guiman.