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Tore planétaire

Un tore planétaire (calque de l'anglais planetary torus[1]) ou tore satellite (satellite torus[2]) est un nuage toroïdal de gaz ou de plasma en orbite autour d'une planète.

Un schéma écorché de l'environnement spatial de la planète géante gazeuse Jupiter, montrant des ions de radiation magnétiquement pris au piège (en rouge), le tore de gaz neutre de la lune Io (en vert) et le tore de gaz neutre de la lune Europe (en bleu) découvert grâce à la sonde spatiale Cassini.

Les tores de gaz seraient produits par l'interaction de l'atmosphère d'une lune avec le champ magnétique de sa planète.

Le premier tore découvert dans le Système solaire est le tore d'Io, une lune de Jupiter. Le tore d'Europe, autre lune de Jupiter, a été découvert par la sonde spatiale Cassini[3] - [4]. Encelade, une lune de Saturne, est également entourée d'un tore[5].

Notes et références

  1. (en) Renée Prangé, « Planetary torus », dans James H. Shirley et Rhodes W. Fairbridge (éd. sc.), Encyclopedia of planetary science, Londres, Chapman & Hall, coll. « Encyclopedia of earth sciences series », , introduction puis 990 pages (ISBN 978-0-412-06951-2 et 978-1-4020-4520-2, OCLC 31606203, BNF 37542526), p. 616-623 (DOI 10.1007/1-4020-4520-4_319, extrait [html]).
  2. (en) T. S. Huang et G. L. Siscoe, « Types of planetary tori », Icarus, vol. 70, no 2,‎ , p. 366-378 (DOI 10.1016/0019-1035(87)90142-4, Bibcode 1987Icar...70..366H, résumé).
  3. (en) Donald Savage, Michael Buckley et Guy Webster, « NASA's new spacecraft tool reveals massive Jupiter gas cloud » [html], sur NASA, (consulté le ).
  4. (en) B. H. Mauk, D. G. Mitchell, S. M. Krimigis, E. C. Roelof et C. P. Paranicas, « Energetic neutral atoms from a trans-Europa gas torus at Jupiter », Nature, vol. 421, no 6926,‎ , p. 920-922 (DOI 10.1038/nature01431, résumé).
    L'article a été reçu par la revue Nature le 12 novembre 2002 et accepté par son comité de lecture le 13 janvier 2003.
  5. (en) R. E. Johnson et al., « The Enceladus and OH tori at Saturn », The Astrophysical Journal, vol. 644, no 2,‎ , L137-L139 (DOI 10.1086/505750, Bibcode 2006ApJ...644L.137J, résumé, lire en ligne [html], consulté le ).
    Les coauteurs de l'article sont, outre R. E. Johnson : H. T. Smith, O. J. Tucker, M. Liu, M. H. Burger, E. C. Sittler et R. L. Tokar.
    L'article a été reçu par la revue The Astrophysical Journal le 10 avril 2006, accepté par son comité de lecture le 12 mai 2006 et publié le 14 juin 2006.
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