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Thomas Bluget de Valdenuit

Thomas Bluget de Valdenuit, né le à Ricey-Bas, les Riceys dans le département de l'Aube et mort le à Ricey-Bas est un officier d'artillerie émigré, artiste-peintre et haut fonctionnaire français.

Thomas Bluget de Valdenuit
Autres informations
Genre artistique
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/156/27)[1]

Biographie

Thomas est le neveu de Nicolas Bluget, curé-député des Riceys. Étudiant au collège de l'Oratoire à Troyes, à l'École militaire de Brienne et à l'École militaire de Paris. Il devient officier d'artillerie.

En 1793, il émigre sans perdre ses droits en France passant par la Guadeloupe pour aboutir à New York. Il gagne sa vie comme peintre et portraitiste, il ouvre une école de dessin à Baltimore et il développe la technique de la physionotrace en coopération avec le graveur Charles Balthazar Julien Févret de Saint-Memin [2].

En 1797, son oncle le curé des Riceys meurt, et Thomas retourne en France pour réclamer son héritage. Riche propriétaire, il est nommé par Napoléon Ier membre du conseil général de l'Aube, entrant ainsi dans l'administration.

Parcours administratif

Il a fait établir l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban[4]. Après un accident en , le préfet se fait traiter pour ses fractures aux bains de la Chaldette à Bagnols-les-Bains[5], et il va relancer ces bains au sujet desquels il a écrit une Notice sur des substances trouvées dans le bassin de la source thermale de Bagnols[6]. Il fait également démarrer les fouilles d'Anderitum, la capitale gallo-romaine des Gabales, situé à Javols[2].

En tant que préfet, il est président de la Société d'émulation du Jura. Plus tard, de 1837 à 1845 il en est membre correspondant.

Bibliographie

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_126 » (consulté le )
  2. Comité des travaux historiques et scientifiques, op. cit.
  3. Les Membres du Conseil Général depuis l'An VIII, op.cit.
  4. Le moniteur universel, Volume 70, 1825 p. 599
  5. Félix Buffière, «ce tant rude» Gévaudan, Tome 1, Mende, 1985, p. 167.
  6. Bulletin general et universel des annonces et des nouvelles scientifiques, publie sous la direction du baron de Ferussac, Volume 6; Volume 16, 1830 p. 160

Liens externes

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