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Tholos de la Lauve

La tholos de la Lauve est une tombe en blocs situĂ©e Ă  365 m d'altitude, Ă  l'extrĂ©mitĂ© du plateau de la Lauve, sur la commune de Salernes, dans le dĂ©partement du Var en France. C'est un monument unique par son genre en Provence[1].

Tholos de la Lauve
Image illustrative de l’article Tholos de la Lauve
Vue générale de l'édifice
Présentation
Visite accès libre
Caractéristiques
Matériaux calcaire
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 34′ 39″ nord, 6° 13′ 44″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
DĂ©partement Var
Commune Salernes
GĂ©olocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Tholos de la Lauve
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur)
Tholos de la Lauve
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Tholos de la Lauve

Description

L'Ă©difice est une tombe en blocs. La chambre sĂ©pulcrale de forme sensiblement circulaire (diamètre 1,80 m) est constituĂ©e de blocs en calcaire disposĂ©s avec un lĂ©ger encorbellement, ce qui lui a valu d'ĂŞtre qualifiĂ©e de tholos. Elle est enserrĂ©e dans un tumulus en blocailles retenues par une murette elle-mĂŞme circulaire constituĂ©e de gros blocs. L'ensemble mesure m de diamètre. Aucun couloir d'accès Ă  la chambre n'est visible bien que quelques dalles inclinĂ©es cĂ´tĂ© ouest pourraient en constituer une amorce. Il est probable qu'on accĂ©dait Ă  la chambre par son ouverture sommitale, celle-ci Ă©tant peut-ĂŞtre recouverte d'une dalle amovible[1].

Il a été restauré en 1993 par Hélène Barge.

Fouille archéologique

La tombe fut découverte et fouillée très soigneusement dans les années 1950 par A. Taxil[2].

La couche supĂ©rieure (Ă©paisseur moyenne 0,14 m), contenait des ossements brĂ»lĂ©s très fragmentĂ©s, pouvant correspondre Ă  une quinzaine d'individus[2]. Le mobilier lithique retrouvĂ© dans cette couche se compose d'une grande lame, de lamelles, Ă©clats et d'une armature de flèche en silex. Le cĂ©ramique se limitait Ă  deux tessons atypiques. Les ossements animaux, sans trace d'ustion, correspondent uniquement Ă  une faune invasive (vertèbres de serpent, ossements de lapin, crapaud, petits rongeurs et coquilles d'escargots) issue du milieu naturel[2].

La couche infĂ©rieure (Ă©paisseur moyenne 0,12 m) ne comportait que peu d'ossements, rĂ©duits Ă  l'Ă©tat d'esquilles et 122 dents en bon Ă©tat, soit environ 10 individus, dont peu d'enfants. Le mobilier archĂ©ologique comportait des objets de parure (9 perles annulaires en calcaire et test de coquillage, 2 olivaires en roche verte). Les objets lithiques se limitaient Ă  des armatures de flèches foliacĂ©es[2].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Odile Roudil et GĂ©rard BĂ©rard, Les SĂ©pultures mĂ©galithiques du Var, Éditions du C.N.R.S, (ISBN 978-2-222-02921-2), p. 129-133 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • HĂ©lène Barge et Eric Mahieu, Les MĂ©galithes du Var - 27 itinĂ©raires de dĂ©couverte, Theix, Actilia MultimĂ©dia, , 15 p. (ISBN 2-915097-02-X) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

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