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Thierry Ier de MontbĂ©liard

Thierry de Montbéliard, né vers 1045 et mort le , fut un comte de Montbéliard, d'Altkirch et de Ferrette (Thierry Ier) de 1076 à 1103, un comte de Bar et un seigneur de Mousson (Thierry II) de 1076 à 1103 et un comte de Verdun de 1096 à 1103[1].

Thierry Ier de Montbéliard
Titres de noblesse
Comte de Montbéliard
-
Prédécesseur
Successeur
Comte de Bar
-
Prédécesseur
Successeur
Comte de Ferrette
-
Prédécesseur
Successeur
Comte de Verdun
-
Successeur
Biographie
Naissance
Vers
Lieu inconnu
Décès

Lieu inconnu
SĂ©pulture
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Frédéric de Montbéliard
Mathilde de Mousson (d)
BĂ©atrice de Mousson (d)
Conjoint
Ermentrude de Bourgogne (d)
Enfants

Biographie

Il est le fils de Louis de Scarpone, comte de Montbéliard, d'Altkirch et de Ferrette, et de Sophie, comtesse de Bar et dame de Mousson.

À la mort de son père, il revendique la succession du duché de Lorraine, que son père avait déjà revendiqué. Il est débouté par l'empereur Henri IV. En représailles, il ravage la principauté épiscopale de Metz, mais il est vaincu par Adalbéron III de Metz, évêque de Metz, et le duc de Lorraine Thierry II. Réconcilié avec l'Église, il fonde une abbaye bénédictine à Walbourg (Église Sainte-Walburge de Walbourg) en 1074 et fait rebâtir l'église de Montbéliard en 1080. Il ne participe ni au concile de Clermont en 1095, ni aux croisades, mais y envoie son fils Louis qui s'y engage. Après 1096, Richer l'évêque de Verdun lui donne le comté à titre viager, mais les rapports entre les pouvoirs temporel et spirituel sont mouvementés.

Mariage et descendance

Il épouse en 1065 Ermentrude de Bourgogne (née en 1055 et décédée en 1105), fille de Guillaume Ier, comte de Bourgogne, et d'Étiennette, et a :

  • Thierry II (1081 † 1163), comte de MontbĂ©liard ;
  • Louis, qui partit en croisade, revint en 1102 et fut assassinĂ© en 1103 ;
  • FrĂ©dĂ©ric Ier († 1160), comte de Ferrette et d'Altkirch ;
  • Renaud Ier (1090 † 1150), comte de Bar et seigneur de Mousson ;
  • Étienne († 1162), Ă©vĂŞque de Metz ;
  • Guillaume, mort avant 1105 ;
  • Hugues, citĂ© en 1105, probablement religieux, car il ne bĂ©nĂ©ficia pas du partage des possessions de son père ;
  • Gunthilde († 1331), abbesse de Biblisheim ;
  • Agnès (1082/1087 Ă  Bar-le-Duc † 1176), comtesse de Langenstein ou Langstein (Pierre-percĂ©e depuis) et de Salm.

Ses descendants forment un groupe héraldique de dix lignages qui ont deux poissons adossés dans leurs armes au XIIIe siècle[2].

Source

  • Georges Poull, La Maison souveraine et ducale de Bar, [dĂ©tail de l’édition].

Notes et références

  1. (en) Charles Cawley, « Bar », sur Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (consulté le ).
  2. Michel Pastoureau, « Géographie héraldique des pays lotharingiens ; l'influence des armes de la maison de Bar », dans Principautés et territoires et études d'histoire lorraine : Actes du 103e congrès national des sociétés savantes, Nancy-Metz 1978. Section philologie et histoire jusqu'en 1610, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, Bibliothèque nationale, , 350 p. (ISBN 2-7177-1491-X), p. 335-347.
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