Accueil🇫🇷Chercher

Therese Schläpfer

Therese Schläpfer, née le à Hagenbuch (originaire de Wald, Ormalingen et Buus), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Elle est députée du canton de Zurich au Conseil national depuis .

Therese Schläpfer
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère nationale
En fonction depuis le
LĂ©gislature 50e et 51e
Groupe politique UDC (V)
Commission CSSS
Prédécesseur Jürg Stahl
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Hagenbuch
Nationalité Suisse
Parti politique UDC

Biographie

Originaire de Wald (AR), Ormalingen (BL) et Buus (BL)[1], Therese Schläpfer naît le à Hagenbuch[2], dans le canton de Zurich. Elle grandit à Ormalingen[3], puis suit l'école secondaire à Gelterkinden (BL)[1].

Après un apprentissage d'employée de commerce, elle exerce le métier d'hôtesse de l'air chez Swissair de 1982 à 2003. De 1990 à 2000, elle travaille en parallèle dans l'entreprise de métrologie de son mari (secrétariat, comptabilité). Après la vente de cette entreprise, elle aide son mari à en bâtir une autre et y accomplit à nouveau des tâches de secrétariat et de comptabilité de 2005 à 2014[1] - [4].

Therese Schläpfer est mariée et mère de trois enfants[5]. Elle vit à Hagenbuch depuis 1993[3] - [2].

Parcours politique

Approchée par l'UDC pour se porter candidate[3], elle est élue au Conseil communal d'Hagenbuch en 2010, où elle est responsable de la santé et du social. Elle est présidente de la commune et responsable des finances depuis 2014[1] - [6]. À peine élue[3], elle fait les gros titres de la presse[7] en dénonçant les coûts engendrés par une famille de réfugiés avec sept enfants placés en foyer d'accueil, qui obligeraient la commune à augmenter les impôts[8] - [9] - [10].

Candidate au Conseil national lors des élections fédérales de 2015, elle n'est pas élue mais accède à la Chambre basse du Parlement le , après la démission de Jürg Stahl et Natalie Rickli[5] - [11] - [12]. Elle est élue peu avant au Grand Conseil du canton de Zurich[5], mais décide de renoncer à ce double mandat. Au Conseil national, elle siège au sein de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS)[2]. Elle est réélue en 2019[13].

Elle est présidente de l'UDC du district de Winterthour depuis 2016[14].

Notes et références

  1. (de) « Lebenslauf – Therese Schläpfer » (consulté le )
  2. « Biographie de Therese Schläpfer », sur www.parlament.ch (consulté le )
  3. (de) Daniel Schneebeli, « Wenn alle Sitze frei werden », Tages-Anzeiger,‎ (ISSN 1422-9994, lire en ligne, consulté le )
  4. (de) Nadine Brügger, « SVP Shootingstar: Die künftige Nationalrätin Therese Schläpfer », sur Nau (consulté le )
  5. (de) Luca de Carli, « Sie verdankt ihre Politkarriere einer Flüchtlingsfamilie », Tages-Anzeiger,‎ (ISSN 1422-9994, lire en ligne, consulté le )
  6. « Wechsel im Vorstand des HEV Region Winterthur », sur hev-winterthur.ch, (consulté le )
  7. (de) Fabian Schäfer, « «Ich schwöre» – Apéro riche und PR riche im Bundeshaus », NZZ,‎ (lire en ligne)
  8. Céline Zünd, « Des élus UDC veulent arrimer l’aide sociale aux impôts », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. (de-CH) Von Romina Lenzlinger (Text) und Toini Lindroos (Fotos), « Sozial-Irrsinn in Hagenbuch ZH: «Wegen einer Familie müssen wir die Steuern erhöhen» », sur Blick, (consulté le )
  10. (de) Maurice Thiriet, « Wie die Gemeinde-Präsidentin von Hagenbuch die «Sozial-Irrsinn»-Kampagne herbeiflunkerte », sur watson.ch, (consulté le )
  11. Vereidigung. "Ich schwöre es" In: Der Landbote. 3. Juni 2019.
  12. SVP und CVP stellen je zwei neue Mitglieder im Bundeshaus In: Watson. 3. Juni 2019.
  13. « Wahlen 2019 », sur www.wahlen.zh.ch (consulté le )
  14. (de) Mike Gadient, « Schläpfer präsidiert die SVP Bezirk Winterthur », sur zueriost.ch, (consulté le )

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.