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Theodor Bilharz

Theodor Maximilian Bilharz (né à Sigmaringen (principauté de Hohenzollern-Sigmaringen) le - mort au Caire le ) est un parasitologue allemand formé à l'université de Tübingen. Il a laissé son nom à une parasitose grave, endémique en Égypte, la schistosomiase ou bilharziose.

Theodor Bilharz
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Theodor Bilharz.
Naissance
Sigmaringen
Décès
Le Caire
Nationalité Prussienne
DiplĂ´me
Université Eberhard Karl de Tübingen
Activité principale
MĂ©decin (parasitologue)

Biographie

C'est en 1851, alors qu'il travaillait à l'hôpital Kasr el Aini au Caire, qu'il découvrit le Distomum haematobium, appelé plus tard Schistosoma haematobium, un ver parasite qui s'installe dans les vaisseaux sanguins des organes internes où ils peuvent survivre de vingt à trente ans[1], mis en évidence durant la construction du canal de Suez. Il mourut du typhus, contracté lors d'une expédition à Massaoua avec le duc de Saxe-Cobourg et Gotha.

Postérité

En 1960, le professeur Dr. Ahmed Hafez Mousa décide de créer un institut de recherche sur les médecines tropicales. Deux ans plus tard, le Theodor Bilharz Research Institute (en) (TBRI) est inauguré à Gizeh, devenant un des plus célèbres hôpitaux du monde spécialisé dans la lutte contre les maladies endémiques, notamment la bilharziose et ses conséquences, les maladies parasitaires et virales qui l'accompagnent.

Bibliographie

  • (de) Theodor Bilharz und die Bilharziose, Hans Schadewaldt, Berliner medizinische Verlagsanstalt, 1963.
  • (de) Julius Löwenberg, « Bilharz, Theodor », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 2, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 636 f
  • (de) Maximilian Watzka (de), « Bilharz, Theodor », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 2, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 237–238 (original numĂ©risĂ©).
  • Christian H. Freitag: In memoriam Theodor Bilharz. In: Hohenzollerische Heimat. 1/ 1997, S. 10.
  • Ernst Senn: Theodor Bilharz. Ein deutsches Forscherleben in Ă„gypten 1825–1862. Stuttgart 1931.
  • Angelika Althoff: Wissenschaftlicher Briefwechsel von und mit Theodor Bilharz. 1980.
  • Gordon Ethelbert Ward Wolstenholme (Hrsg.): Ciba Foundation Symposium Bilharziasis held in Commemoration of Theodor Maximilian Bilharz. 1962.
  • Ilse Jahn (Hrsg.): Geschichte der Biologie. 1998.
  • Klaus-Peter Burkarth: Theodor Bilharz. In: Schriften zur politischen Landeskunde Baden-WĂĽrttemberg. H. 23: (Hohenzollern) S. 480–486. Kohlhammer, Stuttgart.
  • Werner Köhler: Bilharz, Theodor Maximilian. In: Werner E. Gerabek u. a. (Hrsg.): Enzyklopädie Medizingeschichte. De Gruyter, Berlin/ New York 2005, (ISBN 3-11-015714-4), S. 179.

Notes

  1. Provoquant une maladie chronique à évolution lente avec émissions d'urine douloureuses ou sanglantes, et dans les cas graves, des néphrites.

Liens externes

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