The Outlast Trials

The Outlast Trials revient sur les premières expériences de la Murkoff Corporation, l'entreprise antagoniste de la série[1]. Cet épisode prend place en 1959, en pleine guerre froide. La CIA est en plein développement du célèbre et iconique projet MK-Ultra, effectif de 1953 jusqu'au début des années 1970. C'est dans ce contexte que se place le jeu. En effet, la CIA collabore avec la Murkoff Corporation tout en la finançant pour obtenir les meilleurs résultats possibles concernant la manipulation mentale[2]. Des cobayes humains sont alors utilisés. Ils sont des marginaux, des sans-abris, des prostitués et toutes personnes volontaires ou ayant été forcés à participer à ces expériences. The Outlast Trials permet au joueur de jouer un de ces cobayes.

The Outlast Trials reprend les éléments de gameplay de ses prédécesseurs tout en les améliorant et en ajoutant des fonctionnalités. En effet, l'ajout du multijoueur coopératif est renforcé par un système de classes qui sont au nombre de quatre. La première permet d'étourdir les ennemis, la seconde de les aveugler, la troisième de soigner les coéquipiers et la dernière de voir les ennemis et certains éléments importants et consommables à travers les murs. Ces dernières sont toutes utilisables durant une durée limitée et se rechargent avec le temps. Des améliorations sont aussi présentes à la fois pour les classes mais aussi pour le joueur indépendamment de la classe qu'il utilise. Par exemple il peut améliorer son endurance, sa furtivité ou encore débloquer des capacités comme la glissade ou le fait d'interrompre des ennemis agressant des coéquipiers.

Comparé aux premiers épisodes, le jeu propose un créateur de personnage qui permet de choisir son sexe, ses vêtements ou de porter divers accessoires[3]. Par ailleurs, il est possible d'étourdir ses ennemis grâce à des briques ou des bouteilles vides, en plus de certaines capacités de classes citées précédemment. De plus, d'un point de vue esthétique la caméra avec vision nocturne laisse place à des lunettes de vision nocturne. Enfin la maniabilité fût améliorée notamment le saut d'obstacle et la vitesse ainsi que la liberté de mouvement.

Le level design se voit aussi modifié et reprend en quelque sorte les milieux fermés du premier Outlast et de son DLC. En effet les joueurs évoluent dans des milieux clos créés et aménagés de toute pièce par la Murkoff Corporation. Leur but est d'accomplir divers objectifs pour le compte de l'entreprise en évitant de mourir sous les coups des PNJ hostiles. Avant de commencer à jouer, les joueurs peuvent interagir dans un lobby ou espace permettant de naviguer. Ce dernier étant une sorte de réfectoire servant de choix pour la mission à effectuer ou pour faire, le seul mini-jeu disponible, un bras de fer. Lorsque la mission ou "trial" (épreuve en anglais) est choisie, le ou les joueurs sont expédiés dans la map associée à l'épreuve[4].

Plusieurs difficultés sont présentes. En effet, en plus des ennemis qu'il faut éviter, le joueur doit aussi éviter les pièges présents à même le sol ou dans des caisses d'équipement ou de soins. Le fait d'être touché par ces pièges (en plus des ennemis) fait naturellement baisser la vie du joueur. Cependant un nouvel ajout vient renforcer la difficulté : la santé mentale/psyché. Si la barre de cette dernière se vide, le personnage tremble et commence à avoir des hallucinations. Si elle est complètement vide, une entité inconnue le traque jusqu'à qu'il puisse trouver l'outil adéquat pour soigner sa folie ou qu'il arrive à tenir une trentaine de secondes environ avant que sa santé mentale se régénère. De plus, cette entité passe à travers les murs et seul le joueur ayant une santé mentale vide la voit.

A noter qu'il est possible de choisir entre plusieurs difficultés qui ne sont pas représentées par des modes mais par des variables. En effet, en plus de l'épreuve en difficulté basique, le jeu propose deux autres difficultés comportant respectivement 3 et 5 variables, Ces dernières changent alors significativement le gameplay. Par exemple, elles peuvent ajouter plus de pièges, plus d'ennemis ou encore les rendre plus persévérants dans la recherche de joueurs. Lorsque terminée, une épreuve rapporte une note et un nombre de points équivalent à la performance. Ces derniers permettent alors de débloquer des cosmétiques ou des compétences. Enfin, fait rare dans les jeux vidéos, la rareté et la nature des cosmétiques sont aléatoires lorsque débloqués. Par exemple, lorsqu'un joueur débloquera tel cosmétique au niveau 5, un autre joueur débloquera le même au niveau 22, là où dans beaucoup d'autres jeux le même cosmétique est déblocable au niveau 5 pour tout les joueurs.

Enfin, l'histoire est présentée d'une manière similaire aux anciens. En effet, des documents sont disséminés un peu partout dans les niveaux. Cela permet d'apprendre plus sur le contexte et l'histoire de la Murkoff Corporation.

Outlast 3 a été annoncé en décembre 2017, mais aucun délai ni plate-forme cible n'ont été confirmés[5]. Lors de cette annonce, Red Barrels a déclaré que, comme ils ne pouvaient pas facilement ajouter du contenu téléchargeable pour Outlast 2 en raison de sa structure, ils ont un projet distinct plus petit lié à Outlast qui sortira avant Outlast 3.

Le cofondateur de Red Barrels, David Chateauneuf, a déclaré que la preuve de concept était terminée et que l'équipe du jeu était désormais en mode développement[6]. Une quarantaine de personnes travaillent sur le jeu, en comparaison à une dizaine pour Outlast et une vingtaine pour Outlast 2[7].

Pour le moment, la seule plate-forme confirmée est le PC via Steam et Epic Games Store[8]. Cependant, Red Barrels a déclaré via leur compte Twitter que d'autres plateformes seraient ajoutées le plus rapidement possible.