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Théorie du fer à cheval

En théorie politique, la théorie du fer à cheval consiste en l'affirmation que l'extrême gauche et l'extrême droite, au lieu d'être en opposition et de constituer les deux extrémités d'un spectre politique linéaire et continu, se ressemblent, en formant les deux extrémités d'un fer à cheval. Cette théorie est attribuée à l'écrivain français Jean-Pierre Faye. Les tenants de cette théorie notent un certain nombre de similarités entre l'extrême gauche et l'extrême droite, notamment leur supposée propension à graviter autour de l'autoritarisme ou du totalitarisme. La théorie du fer à cheval s'oppose au traditionnel axe droite-gauche, comme à de nombreux systèmes multidimensionnels de classement politique.

Les tenants de la théorie du fer à cheval affirment que l'extrême gauche et l'extrême droite sont plus proches l'une de l'autre que du centre.

Origine

L'idée que l'extrême gauche et l'extrême droite sont proches l'une de l'autre est apparue dans les années 1970. Néanmoins, l'utilisation du terme « théorie du fer à cheval » pour décrire ce phénomène fut démocratisée par Jean-Pierre Faye, qui l'utilisa en 2002 dans son livre Le Siècle des idéologies. D'autres ont pu attribuer cette théorie à Seymour Martin Lipset, Daniel Bell ou « l'école pluraliste ».

Critiques

D'après Pierre Rimbert, l'assimilation de la gauche à l'extrême droite constitue l'« élément central du cordon sanitaire qui vise à rendre infréquentable toute proposition politique en rupture avec l’ordre économique »[1].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Horseshoe theory » (voir la liste des auteurs).
  1. Pierre Rimbert, « Le centre est encore fécond… », sur Le Monde diplomatique,
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