Théâtre de Dix Heures
Le théâtre de Dix Heures est une salle de spectacles située au 36, boulevard de Clichy dans le 18e arrondissement de Paris.
Type | Théâtre |
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Lieu | Paris 18e, France |
Coordonnées | 48° 52′ 58″ nord, 2° 20′ 11″ est |
Inauguration | 1890 |
Capacité | 140 |
Anciens noms |
Cabaret des arts (1890) La Lune rousse (1904) |
Gestionnaire | Roméo Cirone |
Site web | Site officiel |
Historique
Le théâtre ouvre en 1890 sous le nom de Cabaret des arts. En 1904, Dominique Bonnaud et Numa Blès le rebaptisent Logiz de la Lune rousse, plus connu sous le nom de La Lune rousse. Lorsque le cabaret est transféré rue Victor-Massé en 1925, l'exploitation de la salle est reprise par Roger Ferréol qui la rebaptise « théâtre de Dix Heures », en référence au roman de Georges Courteline, Les Linottes (1912) : « Je vous dis que l’homme qui fondera un théâtre de Dix heures, pratique, confortable, élégant et où on ne jouera que des pièces gaies – car les heures ont leurs exigences – gagnera une fortune, par la force des choses, par le seul fait qu’il aura étanché une soif. »
En 1939, Ferréol vend le théâtre à Raoul Arnaud.
Jusqu'au milieu des années 1960, de nombreux chansonniers s'y moquent des personnalités de l'époque. Jean Rigaux[1], Noël-Noël, Lys Gauty, Jean Amadou, Anne-Marie Carrière , Maurice Horgues , Henri Tisot , Robert Lamoureux ,Jacques Mailhot et Thierry Le Luron s'y sont produits, tout comme Bernard Dimey, quand il ne se « beaujolise » pas[2].
À partir de 1982, le théâtre joue des pièces d'Oscar Wilde, Eugène Ionesco, Guillaume Apollinaire, Muriel Robin…
En 1985, Michel Galabru rachète l'établissement pour en faire un tremplin pour les jeunes auteurs et comédiens.
En 1990, Muriel Robin devient marraine du lieu où débutent notamment les carrières d'Élie et Dieudonné, Patrick Bosso, Franck Dubosc.
En 2007, le théâtre est exploité par la société Juste pour rire.
En 2015, l'exploitation du théâtre est confiée à Roméo Cirone.
Liens externes
Notes et références
- « Variétés Jean Rigaux », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Bernard Diniey », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).