Teru teru bōzu
Le teru teru bōzu (てるてる坊主, teru teru bōzu) est une petite poupée artisanale fabriquée avec du papier ou du tissu blanc que l'on accroche aux fenêtres des maisons avec une corde les jours de pluie au Japon en chantant une comptine traditionnelle qui tient lieu de prière. On demande à la petite poupée de chasser la pluie et de faire qu'il fasse beau le lendemain et le jour suivant. Si la poupée échoue, on la menace de perdre sa tête dans une troisième strophe maintenant oubliée le plus souvent.
À l'origine de cette comptine, il y a bien sûr une légende, celle d'un moine bouddhiste (un bonze ou bōzu en japonais) qui avait promis lors d'une longue période de pluie de faire revenir le beau temps. À la suite de son échec, il aurait été décapité…
Cette sorte d'amulette est censée faire revenir le beau temps. Il arrive parfois d'en accrocher un pour s'assurer qu'il ne pleuvra pas, par exemple la veille d'un évènement (pique-nique notamment). La forme des teru teru bōzu ressemble à de petits fantômes, avec les yeux rond ou ovales et la bouche en croix pour qu'il ne puisse pas refuser la requête ou de sourire pour qu'il vous écoute.
Il tient son nom du verbe japonais teru (« briller ») et du mot bōzu (« le bonze »).
Sa popularité remonte à l'ère Edo. Il est encore très courant d'en voir au Japon.
La comptine du teru teru bōzu
Il existe donc un célèbre warabe uta (童歌), ou comptine japonaise, sur le teru teru bōzu. Comme toutes les comptines, son origine reste obscure mais elle a été mise en musique par le compositeur Shinpei Nakayama.
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