Terrorisme en Nouvelle-ZĂ©lande
Le terrorisme en Nouvelle-Zélande désigne l'ensemble des activités terroristes sur le territoire national néo-zélandais ou contre des citoyens néo-zélandais. Il présente des spécificités liées à l'histoire et la situation géographique néo-zélandaise.
Du fait qu'il n'y a pas de définition internationale du terme « terrorisme », la Nouvelle-Zélande s'appuie sur le Terrorism Suppression Act 2002 (en).
Actuellement, le seul attentat connu pour avoir été perpétré par des forces étrangères sur le territoire néo-zélandais est l'affaire du Rainbow Warrior par les services secrets français dans le port d'Auckland en 1985, sur ordre direct du président François Mitterrand[1].
Le 15 mars 2019, deux mosquées sont attaquées par Brenton Harrison Tarrant, terroriste et suprémaciste blanc, âgé de 28 ans, à Christchurch[2] - [3]. Le bilan total est de 50 morts et près d’une cinquantaine de blessés[2] - [3].
Niveau de menace
La menace terroriste en Nouvelle-ZĂ©lande est faible mĂŞme si quelques cas existent dans l'histoire du pays.
En 2006, les services de renseignements néo-zélandais (The Security Intelligence Service) ont établi dans un rapport que « le risque d'attaque terroriste en Nouvelle-Zélande ou contre des intérêts néo-zélandais est faible » (« the risk of a terrorist attack on New Zealand or New Zealand interests is low »). Mais ils ont également mis en garde contre toute tentation de complaisance. Il a été énoncé que des individus résidant en Nouvelle-Zélande était liés à des organismes de terrorisme internationaux, bien que ces allégations aient été rejetées.
Notes et références
- Hervé Gattegno, « Greenpeace, vingt ans après : le rapport secret de l'amiral Lacoste », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « Attaque terroriste en Nouvelle-Zélande : au moins 49 personnes tuées dans deux mosquées ».
- « Ce que l'on sait des attentats contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande », sur Franceinfo, (consulté le ).