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Temple de Kalikamata

Le Temple de Kalikamata (Kālikā Mata, qui signifie "la grande mère noire") est un  temple et un lieu de pèlerinage dédiée à une déesse hindoue, Kali, au sommet de la colline de Pavagadh dans le district de Panchmahal, au sein du Parc archéologique de Champaner-Pavagadh. Il date des Xe siècle et XIe siècle.

Temple de Kalikamata
Présentation
Type
Construction
Xe siècle
Commanditaire
Localisation
Adresse
Coordonnées
22° 27′ 40″ N, 73° 30′ 42″ E
Géolocalisation sur la carte : Gujarat
(Voir situation sur carte : Gujarat)
Géolocalisation sur la carte : Inde
(Voir situation sur carte : Inde)

Géographie

Le temple se trouve dans l'état indien de Gujarat, près de Halol[1], à 762 m d'altitude. Il fait partie du Parc archéologique de Champaner-Pavagadh, un lieu classé au patrimoine mondial par l'UNESCO[2]. Il  est perché sur une colline boisée.

On peut arriver au temple par un sentier de 5 kilomètres depuis la route, à travers le bois. Une autre possibilité est d'y accéder par cabine téléportée, un dispositif construit en 1986.

Histoire

Le yantra 

Remontant aux Xe et XIe siècles, ce temple de Kalikamata est un des plus anciens de cette région. Selon R. K. Trivedi dans Fairs and Festivals of Gujarat (1961), la déesse Kalika Mata a été initialement vénérée dans les villages locaux,  jusqu'à la création de ce lieu par Vishvamitra, au sommet de la colline de Pavagadh[3]. Cette déesse est aussi vénérée par les aborigènes de l'Inde[4]. Le temple a été décrit dans le Gangadas Pratap Vilasa Natakam, un drame du XVe siècle[5]. Consacré à la déesse Kali, le temple est considéré comme une résidence de Kali[6] - [7].

Architecture

Le temple, petit et simple, se trouve au milieu de fortifications, avec une cour ouverte et il est ouvert pendant de longues heures pour pouvoir accueillir les nombreux pèlerins[8]. Le yantra Kali est vénéré dans le temple[9]. Le bâtiment se divise en deux parties. La partie basse contient des sanctuaires hindous, alors que la partie haute est un sanctuaire musulman[1] - [10]. Le principal sanctuaire de la partie basse contient trois représentations de divinités. Le sol de marbre, restauré, date  de 1859 environ[8]. La partie haute du temple, dont le  dôme, contient un sanctuaire musulman et le mausolée de Sadan Shah Pir, un saint soufí[8].

Pèlerinage

Le temple est un des sites majeurs, touristiques mais aussi de pèlerinage, de Guyarat, et attire constamment un grand nombre de personnes[11] - [12]. Il y a une tradition de pèlerinage hindouiste en ce lieu au moins une fois dans la vie[13]. Les pèlerins frappent de petites cloches symboliques de métal[14]. Durant les pleines lunes d'avril, et d'octobre, le Navratri, il  y a de  grandes réunions d'hindoues de toutes les classes[8].

Notes et références

Notes

    Références

    1. (en) Manohar Sajnani, Encyclopaedia of Tourism Resources in India, Gyan Publishing House, (ISBN 978-81-7835-018-9, lire en ligne), p. 102–
    2. « Parc archéologique de Champaner-Pavagadh », sur le site de l'UNESCO
    3. (en) J. J. Roy Burman, Gujarat Unknown : Hindu-Muslim Syncretism and Humanistic Forays, Mittal Publications, , 212 p. (ISBN 978-81-8324-052-9, lire en ligne), p. 79, 206–
    4. (en) Elisabeth Stiglmayr, Acta ethnologica et linguistica, Universität Wien. Institut für Völkerkunde, , 25, 111
    5. (en) Śivānanda et Atul Bhargava, Champaner Pavagadh, Archaeological Survey of India, , 96 p. (ISBN 978-81-904866-2-0, lire en ligne), p. 33
    6. (en) Rasesh Jamindar, « Agricultural Economy of Gujarat : Aspects and Appraisal Upto 1300 AD », dans Vinod Chandra Srivastava (dir.), History of Agriculture in India, Up to C. 1200 A.D., Concept Publishing Company, , 702– (ISBN 978-81-8069-521-6, lire en ligne)
    7. « Pavagadh », sur le site du gouvernement de l’État de Gujarat
    8. (en) Bombay (India: State), Gazetteer of the Bombay Presidency : Kaira and Panch Maháls, Printed at the Government Central Press, (lire en ligne), p. 193
    9. (en) Gopal K. Bhargava et Shankarlal C. Bhatt, Land and people of Indian states and union territories. 33. Daman & Diu, Gyan Publishing House, (ISBN 978-81-7835-389-0, lire en ligne), p. 170–
    10. (en) D. Fairchild Ruggles et Helaine Silverman, Intangible Heritage Embodied, Springer, , 214 p. (ISBN 978-1-4419-0071-5, lire en ligne), p. 84–85.
    11. (en) Unesco, The World's Heritage : A Complete Guide to the Most Extraordinary Places, Collins, , 832 p. (ISBN 978-92-3-104122-8, lire en ligne), p. 730
    12. (en) Mahesh Chandra Prasad Srivastava, Mother goddess in Indian art, archaeology & literature, Agam, (lire en ligne), p. 140.
    13. (en) Augusta Glatter, Contributions to the ethnography of the Chodhris, Surat District, Gujarat, Engelbert Stiglmayr, (lire en ligne), p. 25
    14. AJ&q=worshipped+by+beating+bell-metal+symbols#search_anchor Gujarat State Gazetteers: Kheda.
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