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Teburoro Tito

Teburoro Tito (également écrit Tiito — se prononce [si:to]), né le dans le village de Tanaeang à Tabiteuea-Nord dans la colonie britannique des Îles Gilbert et Ellice[1] - [2], est un homme politique et diplomate kiribatien, président des Kiribati de 1994 à 2003.

Teburoro Tito
Illustration.
Fonctions
Président de la république des Kiribati
–
(8 ans, 5 mois et 27 jours)
Vice-président Tewareka Tentoa
Beniamina Tinga
Prédécesseur Ata Teaotai (Intérim)
Successeur Tion Otang (Intérim)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Tanaeang (ĂŽles Gilbert et Ellice)
Nationalité Kiribatienne
Parti politique Maneaban te Mauri
Parti chrétien-démocratique
Conjoint Keina Tito
Profession Diplomate

Teburoro Tito
Présidents de la République des Kiribati

Biographie

Fils de Tito Teburoro (à Kiribati, généralement on prend comme nom de famille le prénom du père) qui était représentant de Tabiteuea-Nord à l'Assemblée territoriale à l'époque coloniale, Teburoro Tito effectue ses études secondaires dans une école locale, puis étudie à l'université du Pacifique sud, dont il obtient en 1977 une licence puis en 1979 un certificat d'aptitude en enseignement. Dans les années 1980, il travaille comme haut fonctionnaire dans ce domaine pour les autorités kiribatiennes[2].

Il est élu député de Tarawa-Sud[1] au Maneaba ni Maungatabu (l'assemblée législative nationale) une première fois en , sous l'étiquette du Parti chrétien-démocrate, dont il est le secrétaire-général. Il se présente à l'élection présidentielle du mois de mai, et est battu par le président sortant Ieremia Tabai. Il siège comme chef de l'opposition parlementaire de 1987 à 1990, puis se met temporairement en retrait[2].

Il est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique en , en battant son prĂ©dĂ©cesseur Teatao Teannaki. C'est son gouvernement qui prend la dĂ©cision en 1995 de faire dĂ©placer la Ligne de changement de date, pour que l'ensemble du pays soit Ă  la mĂŞme date. RĂ©Ă©lu en face au docteur Harry Tong, frère d'Anote Tong qui deviendra chef de l'État en 2003, il obtient 52,3 % des voix contre 45,8 % Ă  son adversaire. Reconduit pour un troisième mandat le , au second tour (après un report des Ă©lections qui auraient dĂ» se dĂ©rouler le ) avec 14 445 voix, 850 de plus que le 2e candidat, Taberannang Timeon, mais après avoir perdu 14 dĂ©putĂ©s de son parti aux Ă©lections lĂ©gislatives (dont 7 ministres). Un mois plus tard, il est renversĂ© par une motion de dĂ©fiance du Parlement. L'opacitĂ© qui entoure une station chinoise d'observation de satellites sur le territoire kiribatien contribue Ă  sa destitution, de mĂŞme que la location onĂ©reuse d'un avion par son gouvernement[2]. Il ne peut plus se reprĂ©senter, conformĂ©ment Ă  la Constitution de 1979 qui interdit d'ĂŞtre Ă©lu plus de trois fois Ă  prĂ©sidence.

En , il fait son retour au Parlement en Ă©tant Ă©lu dĂ©putĂ© Ă  nouveau de la circonscription de Tarawa-Sud (la plus peuplĂ©e) avec 4 598 voix, dès le premier tour. Le , il dĂ©missionne de sa fonction de dĂ©putĂ© pour devenir reprĂ©sentant permanent (ambassadeur) de son pays auprès de l'Organisation des nations unies, Ă  New York. Il succède Ă  Makurita Baaro, première Ă  avoir Ă©tĂ© nommĂ©e Ă  ce poste, en 2013[3]. En , il entre parallèlement en fonction comme ambassadeur des Kiribati auprès des États-Unis d'AmĂ©rique[2].

Il est nommé à titre exceptionnel commandeur de l'ordre de Tahiti Nui, par l'arrêté n° 694 PR du [4].

DĂ©corations

Notes et références

Liens externes

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