Tatiana Ossorguine
Tatiana Alekseevna Ossorguine (née Bakounine, , gouvernement de Tver - , Paris) est une historienne, bibliographe, bibliothécaire, enseignante et personnalité publique franco-russe spécialiste de la franc-maçonnerie.
Naissance | Priamoukhino (en) |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Татьяна Алексеевна Бакунина |
Nationalités | |
Formation |
Faculté d'histoire de l'université d'État de Moscou (en) |
Activités | |
Période d'activité |
à partir de |
Famille | |
Père |
Alexeï Bakounine (d) |
Conjoint |
Archives conservées par |
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Biographie
Diplômée de la faculté historique de l'Université de Moscou, Tatiana Ossorguine est chargée de recherche sur les archives de la famille Kourakine au musée historique d'État de Moscou[2].
En 1926, elle émigre en Allemagne avec ses parents, puis en Italie et arrive à Paris. Elle s'y marie avec l'écrivain russe Mikhaïl Ossorguine. En 1929 elle soutient une thèse à la Sorbonne portant sur les princes Kourakine dans le gouvernement de Saratov[2].
Elle est auteure de « Francs-maçons russes » (Paris, 1934), « Francs-maçons russes célèbres » (Paris, 1935) et d'un répertoire biographique des francs-maçons russes (Belgique, 1940). En 1942, elle s'installe dans sa maison à Sainte-Geneviève-des-Bois. Elle a travaillé en tant que bibliothécaire-bibliographe au département des périodiques de la BNF. Jusqu'en 1969 elle enseigne la littérature russe à l’École normale supérieure de Saint-Cloud. Conservatrice-archiviste et éditrice des œuvres de son mari Mikhaïl Ossorguine, elle publie en 1955 un ouvrage autobiographique «Времена» (« Les temps »). En 1957 elle est parmi les initiatrices de la restauration de la Bibliothèque russe Tourguenev à Paris. Elle en sera la secrétaire générale pendant plus de quarante ans[3]. Elle collabore aussi avec l’Institut d'études slaves à Paris, travaille sur des bibliographies et des compilations bibliographiques d'écrivains et philosophes russes : Mikhaïl Ossorguine (1973), Léon Chestov, Mark Aldanov, Zinaïda Hippius, Alexeï Remizov, Boris Zaïtsev, Nicolas Berdiaev, Marina Tsvetaïeva et Sacha Tchorny entre-autres. En 1967, elle publie un « Répertoire biographique des francs-maçons russes » dans le supplément à la Revue des études Slaves[2].
Décédée en 1995, elle a été inhumée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois[4].
Références
- « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-679 »
- « Ossorguine, Mikhaïl et Tatiana », sur Calames
- (en) Patricia Kennedy Grimsted, « The Odyssey of the Turgenev Library from Paris, 1940-2002 », IISH-Research Papers, (ISSN 0927-4618, lire en ligne)
- Georges Nivat, Les sites de la mémoire russe : Géographie de la mémoire russe, Fayard, , 866 p. (ISBN 978-2-213-64040-2, lire en ligne)
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Archives
- Inventaire du fonds d'archives de Mikhaïl et Tatiana Ossorguine conservé à La contemporaine. Le présent article intègre des éléments de cet inventaire qui est placé sous licence Etalab.