Tarik Kiswanson
Tarik Kiswanson, né le à Halmstad (Suède), est un artiste plasticien suédois, français, jordanien et palestinien[1]. Il vit et travaille à Paris.
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Galerie Sfeir-Semler (d) |
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Biographie
Naissance et formation
Ses parents, originaires de Jérusalem, s’exilent en Jordanie puis en Suède au début des années 1980. À leur arrivée au service d'immigration, leur nom d’origine al-Kiswani est changé en Kiswanson. Tarik Kiswanson passe son enfance entre la Suède et la Jordanie, où une grande partie de sa famille réside toujours[2].
À 17 ans, il s’installe à Londres pour étudier à la Central Saint Martin’s School of Art. En 2010, il est diplômé d’un Bachelor of Fine Arts et part s’installer à Paris afin de poursuivre ses études à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. Il est diplômé d’un D.N.S.A.P. avec les félicitations du jury de l'ENSBA en 2014[3].
Ĺ’uvre
Sa pratique artistique, qui englobe l’écriture, la sculpture, le dessin, la performance, le son et la vidéo, témoigne d’un engagement avec la poétique du métissage, mais également d’un moyen d’écrire et de survivre à l’intersection de multiples conditions et contextes[4].
Du suédois à l’arabe et de l’anglais au français, Tarik Kiswanson examine les questions de déplacement et d’interstitiel qui se rapportent spécifiquement au contexte de ce qui est perdu et de ce qui est gagné, dans la deuxième génération de migration[5].Les notions de déracinement, de régénération et de renouvellement sont des thèmes récurrents dans son œuvre. Ses différents travaux peuvent être compris comme une cosmologie de familles conceptuelles connexes, chacune explorant des variations qui portent sur des sujets tels que la réfraction, la multiplication, la désintégration, l’hybridité et la polyphonie, à travers leur propre langage spécifique[6]. La « poétique de la relation » d’Édouard Glissant a grandement influencé les qualités cinétiques et réactives du travail de l’artiste[7].
Expositions
Expositions personnelles (sélection)
- Anamnesis, M HKA - Musée d'Art contemporain d'Anvers (2022)
- Nest, Sfeir-Semler Gallery, Beyrouth, Liban (2022)
- Nest, Hallands Konstmuseum, Halmstad, Suède (2022)
- Surging, carlier I gebauer, Berlin, Allemagne (2021)
- Mirrorbody, Carré d'Art, Nîmes, France (2020)[8]
- Dust, Centre Pompidou, Paris, France (2019)[9]
- Vessels, Galerie Almine Rech, Paris, France (2019)[10]
- Come of age, Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France (2018)[11]
- Father Form, carlier | gebauer, Berlin, Allemagne (2017)[12]
- Ongoing Reflection, Collège des Bernardins, Paris, France (2016)[13] - [14]
Expositions collectives (sélection)
- Manifesto of fragility, 16e Biennale d'art contemporain de Lyon, France (2022)
- Living In This Exquisite Corpse, Ambassade de France, Berne, Suisse (2021)
- In The Open, The Common Guild, Glasgow, Royaume-Uni (2021)
- Hi-storytelling, Sfeir-Semler Gallery, Hambourg, Allemagne (2021)
- Immortality, Ural biennial, Ekaterinburg, Russie (2019)
- AS DEEP AS I COULD REMEMBER, AS FAR AS I COULD SEE, Performa 19 biennial, New York, États-Unis (2019)[15]
- Tainted Love Villa Arson, Nice, France (2019)[16]
- Today will happen, Biennale de Gwangju, Corée du Sud (2018)[17]
- Flatlands II, MUDAM - Musée d’art moderne Grand-Duc Jean, Luxembourg (2017)
- 60e Salon de Montrouge, France (2015)[18]
Publications
- Catalogues d'exposition
- Nest, Hallands Konstmuseum, Mousse Publishing, 2022
- Mirrorbody, Carré d’Art - Musée d’Art contemporain de Nîmes, DISTANZ, 2021
- Livres de poésie
- The Window, JBE Books, 2022
- AS DEEP AS I COULD REMEMBER, AS FAR AS I COULD SEE, JBE Books, 2018
Références
- (en) « Tarik Kiswanson », sur Almine Rech Gallery (consulté le )
- « Tarik Kiswanson installe son « Nid » à la galerie Sfeir-Semler », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- « Nos diplômés », sur BA (consulté le )
- (en-US) Kate Brown, « Artist Tarik Kiswanson on His Secret to Avoiding Creative Burnout, and the Inspiration for His Gallery Weekend Show in Berlin », sur Artnet News, (consulté le )
- GG, « Tarik Kiswanson | Zérodeux / 02 » (consulté le )
- « BOMB Magazine | Tarik Kiswanson », sur BOMB Magazine (consulté le )
- (en-US) « Thirteen and Thirty: Tarik Kiswanson — Mousse Magazine and Publishing », sur www.moussemagazine.it, (consulté le )
- « TARIK KISWANSON - Expositions », sur Carré d’Art (consulté le )
- (en) « Move | Tarik Kiswanson », sur Centre Pompidou (consulté le )
- (en) « Tarik Kiswanson — Vessels — Almine Rech Gallery — Exhibition », sur Slash Paris (consulté le )
- « Tarik Kiswanson — Come, come, come of age. — Fondation d’entreprise Ricard — Exposition », sur Slash Paris (consulté le )
- (en-US) « ART-PRESENTATION: Tarik Kiswanson-Flowers for my father » (consulté le )
- « Tarik Kiswanson », sur Collège des Bernardins, (consulté le )
- « Jeune artiste : Tarik Kiswanson », sur Le Quotidien de l'Art (consulté le )
- (en-US) « Moving in the In-Between: Tarik Kiswanson | », sur Flash Art, (consulté le )
- « La club culture dansée et pensée à la Villa Arson », sur Beaux Arts (consulté le )
- (en-US) « Tarik Kiswanson on the Forgotten Age of Childhood », sur ELEPHANT, (consulté le )
- Salon de Montrouge, « Tarik KISWANSON », sur www.salondemontrouge.com (consulté le )