Tage Reedtz-Thott
Tage Reedtz-Thott, né le [1] et mort le à Gavnø, est un propriétaire foncier, homme d'État danois et membre du Parti de droite (Højre). Il est Premier ministre du Danemark d' à .
Tage Reedtz-Thott | |
Tage Reedtz-Thott | |
Fonctions | |
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Premier ministre du Danemark | |
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Prédécesseur | Jacob Brønnum Scavenius Estrup |
Successeur | Hugo Egmont Hørring |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Gavnø |
Date de décès | |
Lieu de décès | Gavnø |
Nationalité | Danoise |
Parti politique | Højre |
Biographie
Tage Reedtz-Thott est né au château de Gavnø, sur l'île de Gavnø près de Naestved, au Danemark. Il était le fils du baron Otto Reedtz-Thott (1785-1862) et de la deuxième femme de ce dernier, Karen Julie Elisabeth Frederikke Fønns (1814-1844)[2]. Il obtient son diplôme de philosophie en 1860[2]. Il poursuit ses études à Genève et à Paris[2]. Il reprend la baronnie de Gavnø à la mort de son père en 1862[1] - [3]. La Baronnie de Gavnø comprend alors les domaines Gavnø, Lindesvold et Strandegård. Le , il épouse Elisabeth Adelgunde Bülow (1841-1909), fille du général Carl Ernest Johan Bülow (1814-1890)[2].
Il siège au conseil du comté de Prästö de 1877 à 1895 et est membre du conseil d'administration de plusieurs grandes entreprises[1], notamment les Sucreries danoises (1872-1894), l'Entreprise de construction de Copenhague (jusqu'en 1894), les carrières de Faxe[2]. Il préside également l'Association agricole du comté de Prästö et est membre du comité de l'Assurance contre le feu pour les bâtiments agricoles (1886-1891)[2]. Il siège au sein du comité du Musée populaire danois[2]. En 1887, il devient directeur de l'école privée de Herlufsholm[1]. En 1886, après plusieurs tentatives infructueuses, il est élu au Folketing[3], le parlement danois, et en 1892, il devient Ministre des Affaires étrangères du Danemark[1] à la suite de la mort du baron Otto Rosenørn-Lehns[2]. Il accède au poste de président du Conseil du Danemark en 1894[1] - [3]. Il tente de trouver des compromis avec le parlement, où son parti n'est pas majoritaire, mais est contraint de démissionner en 1897 après avoir perdu la confiance de son parti[1]. Il reste toutefois membre du Conseil secret[1].
En 1900, Tage Reedtz-Thott rejoint le groupe des conservateurs libres au parlement qui souhaite collaborer pacifiquement avec la majorité de gauche au parlement[1] - [3]. Il est ensuite membre de la Commission de la Défense de 1902 à 1908[1], et dès 1906 de la Commission du Ministère des Affaires étrangères et de la Diplomatie. Il siège au Comité ecclésiastique de 1904 à 1907[1]. En 1910, il n'est pas réélu au Folketing. Il meurt en 1923 à Gavnø et est enterré à l'église de Vejlø (Vejlø Kirke) à Næstved.
Références
- (sv) « 1159-1160 (Nordisk familjebok / Uggleupplagan. 22. Possession - Retzia) », sur runeberg.org, (consulté le )
- (da) Carl Frederik Bricka, « 567 (Dansk biografisk Lexikon / XIII. Bind. Pelli - Reravius) », sur runeberg.org (consulté le )
- (da) « Tage Reedtz-Thott | Gyldendal - Den Store Danske », sur denstoredanske.dk (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tage Reedtz-Thott » (voir la liste des auteurs).