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Tadanori Yokoo

Tadanori Yokoo (æšȘć°Ÿ 濠扇, Yokoo Tadanori) est un graphiste et un plasticien japonais nĂ© en 1936 Ă  Nishiwaki (PrĂ©fecture de Hyƍgo, Japon).

Tadanori Yokoo
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Période d'activité
Nom dans la langue maternelle
æšȘć°Ÿćż ć‰‡
Nationalité
Activités
Formation
Hyogo Prefectural Nishiwaki High School (d)
Nishiwaki City Nishiwaki Junior High School (d)
Fratrie
Masahiro Naruse (d) (frĂšre cadet)
Distinctions
Site web

Il est le crĂ©ateur de centaines d’affiches, de peintures, de collages et de livres. Il est considĂ©rĂ© par certains critiques comme l’Andy Warhol japonais[1].

Son Ɠuvre

Yokoo Tadanori Museum of Contemporary Art, Kobe, Japon

D'abord graphiste, Tadanori Yokoo a beaucoup travaillé pour Yukio Mishima et Issey Miyake dont il a fait les cartons d'invitations pour ses défilés.

En 1981, il déclare vouloir désormais se consacrer à la peinture et stopper la réalisation de travaux de commandes. Il continue cependant à utiliser des techniques japonaises relevant plus du design graphique que de la peinture, reprenant les couleurs exubérantes des « images du monde flottant » (ukiyo-e), ou utilisant la surimpression, technique issue du monde de la photographie.

Yokoo conjugue sa connaissance des techniques et des Ɠuvres contemporaines occidentales (il fait de Francis Picabia son modĂšle et possĂšde un savoir trĂšs prĂ©cis en ce qui concerne l’histoire de l'art europĂ©en, depuis la Renaissance jusqu’aux surrĂ©alistes) avec un hĂ©ritage japonais trĂšs important. Ses Ɠuvres empruntent ainsi autant Ă  Warhol, aux constructivistes russes, aux rĂ©clames amĂ©ricaines des annĂ©es 1950 qu’à Utagawa, Hiroshige ou encore Hokusai... mais aussi Ă  Magritte pour son Ă©loge du rĂȘve et Ă  Bruegel pour son Ă©rotisme.

Il utilise en abondance la couleur rouge qui d'ailleurs en ExtrĂȘme-Orient est la couleur noble par excellence, la couleur du pouvoir et de l'empereur. C'est aussi la couleur de la vie, de la mort et de la sexualitĂ©, par le sang qu'elle symbolise. Il fait parler toute la violence qu'il a en lui, et semble faire apparaĂźtre, Ă  travers la reprĂ©sentation constante de la naissance, son propre traumatisme d'ĂȘtre nĂ©.

Filmographie

Notes et références

  1. Clémence Leleu, « Tadanori Yokoo, le Andy Warhol japonais », sur Pen Magazine International, (consulté le ).

Liens externes

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