T. Lawrason Riggs
Thomas Lawrason Riggs né en 1888 et mort en 1943. C'était un prêtre catholique et parolier américain. Il a été le premier aumônier catholique de l'université Yale[2].
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Biographie
Thomas Lawrason Riggs est le fils du banquier George Washington Riggs[3].
Dans sa jeunesse Thomas Lawrason Riggs était une connaissance de l'artiste L. Bancel Lafarge, et fit la connaissance de Thornton Wilder, Monty Woolley et d'autres personnes[2]. Il était le président de la Société dramatique de Yale et membre de la Scroll and Key[2].
Thomas Lawrason Riggs est diplômé de l'université Yale en 1910 et a entrepris des études supérieures à l'université Harvard en tant qu'assistant de Barrett Wendell, qui a été interrompu par son incursion dans le théâtre musical. Riggs n'a jamais terminé son doctorat[2].
Thomas Lawrason Riggs était le colocataire de Cole Porter à Yale, et ils ont écrit See America First, un opéra-comique patriotique[4]. Cette pièce a d'abord reçu un accueil critique quand il a été présenté à Broadway en , puis à New Haven, dans le Connecticut et à Rochester. Riggs avait investi 35 000 $ dans la production et n'a jamais travaillé sur une autre comédie musicale[4].
Il a rejoint la Yale Mobile Hospital unit au début de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale en 1917, et plus tard à titre de spécialiste en langues étrangères de renseignement militaire à Paris[2].
Aumônerie catholique
Après la guerre, Thomas Lawrason Riggs a décidé de devenir prêtre catholique, une vocation qu'il avait envisagée depuis 1910[2]. Il est diplômé de l'université catholique d'Amérique et du Séminaire Saint-Thomas, dans le Connecticut[2]. Il a ensuite été nommé comme premier aumônier catholique à l'université Yale. L'évêque catholique de Hartford, John Joseph Nilan, interdit Riggs de célébrer la messe du dimanche sur le campus, par respect pour les prêtres locaux, qui se sont opposés à la création d'un centre religieux en dehors des structures paroissiales. Après la mort de Nilan en 1934, l'interdiction a été levée en 1936 par son successeur l'évêque Maurice F. McAuliffe (en)[2].
Mort de Thomas Lawrason Riggs
L'université Yale n'avait que 300 étudiants catholiques sur plus de 3 000 étudiants en 1922, et il n'y avait aucun enseignant catholique jusqu'en 1915[2]. Les étudiants se réunissaient et les conférences de Riggs étaient au départ impopulaires[2]. Après sa mort 200 000 $ ont permis la construction du Saint Thomas More House et d'une chapelle.
La chaire d'études catholiques a été créée en 1962 à l'université Yale ; son premier titulaire fut Stephan Kuttner[5] - [6].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « T. Lawrason Riggs » (voir la liste des auteurs).
- « http://hdl.handle.net/10079/fa/mssa.ms.0704 »
- (en) Herbert Janick, Catholicism and Culture : The American Experience of Thomas Lawrason Riggs, 1888-1943, vol. 68, t. 3,
- (en) Thomas M. Landy, As Leaven in the World : Catholic Perspectives on Faith, Vocation, and the Intellectual Life, Rowman & Littlefield, , 372 p. (ISBN 978-1-58051-089-9, lire en ligne)
- (en) Roy Hemming, The Melody Lingers on : The Great Songwriters and Their Movie Musicals, Newmarket Press, , 153 p. (ISBN 978-1-55704-380-1)
- (en) C. Joseph Nuesse, The Catholic University of America : A Centennial History, CUA Press, , 306 p. (ISBN 978-0-8132-0736-0, lire en ligne)
- (en) « Eire named T. Lawrason Riggs Professor of History, Religious Studies Studies », sur Université Yale (consulté le )
Liens externes
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- (en) Saint Thomas More via université Yale