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Syntex

Laboratorios Syntex SA est une sociĂ©tĂ© pharmaceutique crĂ©Ă©e dans la ville de Mexico en 1944 par Russell Earl Marker, pour la fabrication de stĂ©roĂŻdes thĂ©rapeutiques Ă  partir des ignames mexicains appelĂ©s cabeza de negro (Dioscorea mexicana) et Barbasco (Dioscorea composita). La demande de barbasco par Syntex a lancĂ© le commerce mexicain de barbasco[1].

Les chimistes de Syntex synthĂ©tisent de la cortisone Ă  partir de la diosgĂ©nine, un phytostĂ©roĂŻde contenu dans l'igname mexicain. Cette synthèse est plus Ă©conomique que la prĂ©cĂ©dente rĂ©alisĂ©e par Merck & Co., qui a commencĂ© avec l'acide biliaire

Syntex est intégré dans le groupe Roche en 1994.

Ce laboratoire pharmaceutique est impliquĂ© dans plusieurs fraudes et controverses, en particulier une fausse analyse toxicologique du naproxène, et une implication directe dans des actes de cruautĂ© envers les animaux pour assurer sa production de gonadotrophine chorionique Ă©quine.

Pilule progestative

Syntex a prĂ©sentĂ© son composĂ© Ă  un laboratoire de Madison, dans le Wisconsin, pour une Ă©valuation biologique, qui a dĂ©montrĂ© qu'il s'agit de l'hormone progestative par voie orale la plus efficace de son temps. Syntex a soumis une demande de brevet en . En , G. D. Searle & Co. a dĂ©posĂ© une demande de brevet pour la synthèse de la double liaison de l'isomère 13 de la norĂ©thistĂ©rone, appelĂ© noretynodrel. Le noretynodrel est converti en norĂ©thistĂ©rone dans des conditions acides, telles que celles de l'estomac humain. Le nouveau brevet n'empiète pas sur celui de Syntex. Searle a obtenu l'autorisation de mise sur le marchĂ© pour le noretynodrel avant que Syntex n'obtienne son approbation. En 1964, trois sociĂ©tĂ©s, dont Syntex, commercialisent les doses de norethisterone en mg

Controverses et fraudes

Syntex a fait une prĂ©sentation frauduleuse de l'analyse toxicologique du naproxène, d'après la Food and Drug Administration qui a dĂ©couvert de nombreuses fraudes scientifiques rĂ©alisĂ©es par les laboratoires Industrial Bio-Test Laboratories en 1976[2] - [3] - [4] - [5].

Une enquĂŞte de plusieurs ONG de protection animale montre que Syntex est impliquĂ© dans l'exportation de Gonadotrophine chorionique Ă©quine produite en AmĂ©rique du Sud par des juments de laboratoire dĂ©tenues par les fermes Ă  sang, le tout dans des conditions de cruautĂ© envers les animaux, incluant des avortements Ă  vif, des coups, et l'absence de soins vĂ©tĂ©rinaires[6] - [7].

Références

  1. Soto Laveaga, Gabriela (2009). Jungle Laboratories: Mexican peasants, National Projects and the Making of the Pill. Duke University.
  2. Eliot Marshall, « The murky world of toxicity testing », Science, vol. 220, no 4602,‎ , p. 1130–1132 (PMID 6857237, DOI 10.1126/science.6857237, Bibcode 1983Sci...220.1130M, lire en ligne [PDF], consulté le )
  3. « The Scandal in Chemical Testing », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
    « The problem was discovered only by accident, when a Government official looking for something else pulled out a file of IBT data by mistake. »
  4. Paul Merrell, « The Industrial Bio-Test Caper », NCAP News, vol. 2, no 3,‎ , p. 2–4 (lire en ligne, consulté le )
  5. Douglas Foster, Mark Dowie, Steve Hubbell, Irene Moosen, Mark Dowie, Mark Dowie, Mark Dowie, Mark Dowie, Mark Dowie et Mark Dowie, « Poisoned Research », Mother Jones, vol. 7, no 5,‎ , p. 38–40, 42–43, 45–48 (lire en ligne, consulté le )
  6. Patricia Jolly, « Le triste sort des juments élevées pour leur sang « jusqu’à l’épuisement » », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  7. Sarah Finger, « Des juments saignĂ©es aux quatre veines pour l’élevage français », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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