Sylvia Pankhurst
Sylvia Pankhurst née le à Manchester (Royaume-Uni) et morte le à Addis-Abeba (Éthiopie) est une femme politique britannique. Particulièrement connue pour son engagement féministe et suffragiste, elle est aussi une militante communiste, anticolonialiste et antiraciste.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 78 ans) Addis-Abeba |
SĂ©pulture | |
Nationalité | |
Formation |
Manchester School of Art (en) (- Royal College of Art Manchester High School for Girls Université métropolitaine de Manchester |
Activités |
Anti-colonialiste, Ă©ditrice, oil painter, militante pour les droits des femmes, journaliste, suffragiste |
Père | |
Mère | |
Fratrie | |
Enfant |
Membre de |
Women's Social and Political Union East London Federation of the Suffragettes (d) |
---|---|
Distinction | |
Archives conservées par |
Biographie
Sylvia Pankhurst est une fille de la féministe Emmeline Pankhurst et de l'avocat Richard Pankhurst. Elle fait ses études secondaires à la Manchester High School for Girls, puis à la Manchester School of Art (en) et elle obtient une bourse d'études, qui lui permet de poursuivre ses études au Royal College of Art de Kensigton, à Londres[3]. Sylvia Pankhurst est féministe, et leader des suffragettes. En 1903, elle crée la Women's Social and Political Union (WSPU) avec sa mère, et sa sœur Christabel Pankhurst. Sylvia Pankhurst (avec sa sœur Adela Pankhurst en Australie) rejoint l'Internationale communiste, comme membre de la gauche communiste (courant opposé à Lénine sur sa gauche). Le chapitre 9 de La Maladie infantile du communisme (le « gauchisme ») de Lénine lui est consacré et traite aussi de son journal le Workers' Dreadnought (organe hebdomadaire de la Fédération socialiste ouvrière). Dans un pays qui possède une longue tradition de droits démocratiques et de parlementarisme, Pankhurst s'opposa à ce que le parti communiste participe aux élections (voir sur cette question la lettre de Lénine à S. Pankhurst in La maladie infantile). Ce groupe a refusé tout compromis ou frontisme avec des groupes « bourgeois de gauche ». Exclue de l'Internationale communiste en 1921, elle est notamment proche d'Anton Pannekoek.
En 1935, elle fait campagne contre l'invasion de l'Éthiopie par l'Italie, soit la seconde guerre italo-éthiopienne, et fonde le New Times and Ethiopian News[4].
Plusieurs fois emprisonnée en raison de ses actions militantes, elle vit suivant ses convictions. Elle a un unique fils, Richard Pankhurst, né en 1927[3], mais refuse de se marier.
Références
Voir aussi
Bibliographie
- (en) June Hannam, « Pankhurst, (Estelle) Sylvia (1882–1960) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne)
- Mary Davis (préf. Richard Pankhurst), Sylvia Pankhurst : A life in Radical Politics, Londres / Sterling, Pluto Press, , 158 p. (lire en ligne).
- Marie-Hélène Dumas, Sylvia Pankhurst, Féministe, anticolonialiste, révolutionnaire, Libertalia, Montreuil, 2019, 209 p.
- (en) Rachel Holmes, Sylvia Pankhurst : Natural Born Rebel, Bloomsbury Publishing, , 976 p. (ISBN 978-1-4088-8041-8, 1198447368)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Tate
- (en) Art UK
- (en) MutualArt
- (en) National Portrait Gallery
- Ressource relative Ă la musique :
- (en) Carnegie Hall
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Sylvia Pankhurst », sur spartacus-educational.com, 1997 mà j 2017 (consulté le ).
- « Lénine, « Lettre à Sylvia Pankhurst » », sur marxists.org (consulté le ).