Sylvette Cabrisseau

Originaire de la Martinique, Sylvette Cabrisseau y est animatrice radio et télé quand le directeur de la régionalisation lui conseille de venir tenter sa chance à Paris où elle arrive le 9 mai 1968, en plein mouvement de Mai 68. Elle est alors engagée comme speakerine à RTL. En 1969, à l'issue d'un concours, elle intègre l'ORTF où elle présente pour la première fois les programmes le 22 mars 1969. Originaire des Antilles, elle est la première speakerine noire du réseau. Cette situation lui aurait d'ailleurs valu quelques préjugés[2] - [3].

En 1970, elle enregistre le 45T Tchou-tchou-ki, version chantée d'une danse populaire déjantée de l'époque[4]. En mai de la même année, elle mord trois agents de police qui voulaient, pour des raisons de sécurité, l'empêcher de passer à pied avenue Kléber où se tenait la conférence pour la paix au Vietnam. Elle passe quatre heures au commissariat et les trois agents sont conduits à la Maison de santé des gardiens de la paix[5]. Elle est inculpée de coups et blessures[6].

Elle se serait depuis reconvertie dans la gestion de maisons d'hôtes à Londres[7].

Elle a également posé nue, et tourné avec Jacques Martin[8].

Sylvette Cabrisseau a été une sportive accomplie, elle a pratiqué le parachutisme, le tennis, l'équitation et la voile.

L'écrivaine Gisèle Pineau lui rend hommage dans son roman L'exil selon Julia, publié chez Stock en 1996 (page 101 de l'édition de poche)

• 1973 : Le Mariage à la mode de Michel Mardore
• 1973 : Juliette et Juliette de Remo Forlani

• Tchou Tchou Ki [9]
• Je Vis Comme Je Vis / Paco Paquito

• 1970 : Folie noire, Presses de la Cité
• 1971 : Panthères noires, Presses de la Cité
• 1972 : Magie noire, Presses de la Cité