Stura di Demonte
La Stura di Demonte est une rivière de la province de Coni (partie de la région du Piémont italien) entièrement incluse sur cette province. Sa partie à régime torrentielle (partie amont) se termine à Vinadio parcourant la vallée de la Stura di Demonte à partir de sa source qui borde la frontière française au col de Larche à 1 996 m. Sa longueur est de 115 km et son bassin versant de 1 579 km2 avec un débit moyen de 36 m3/s.
Elle est le principal affluent rejoignant par sa rive gauche le Tanaro qui est affluent du Pô (après la rivière Bormida second affluent).
Stura di Demonte | |
La Stura di Demonte à Pietraporzio. | |
Localisation de la rivière | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 111 km |
Bassin | 1 471,8 km2 |
Bassin collecteur | Pô |
Débit moyen | 35,8 m3/s (Cherasco) |
Régime | pluvio-nival |
Cours | |
Source | Col de Larche |
· Altitude | 1 996 m |
Confluence | Tanaro |
· Coordonnées | 44° 39′ 04,04″ N, 7° 52′ 47,55″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Italie |
Régions traversées | Piémont |
A Roccasparvera se trouve un barrage. Près de Coni, elle est surplombée par l'imposant viaduc de Soleri (it) et y conflue avec son principal affluent, le torrent du Gesso (Vallée du Gesso) dont le débit moyen d'environ 21 m3/s qui double ainsi son volume d'eau. Elle poursuit vers Fossano par un défilé encaissé de plusieurs mètres par rapport au niveau du plateau de Coni. Elle rejoint Cherasco pour confluer ensuite par sa rive gauche le Tanaro.
Petits affluents amonts
Hydronymie
Deux voies d'interprétation de "Stura" se concurrencent :
- En 2006, un chercheur affirme un lien de Stura avec une désignation commune d'un torrent. Exemple variante Estéron (Alpes Maritimes) [1]. En effet cette interprétation semble pertinente car en Italie on peut constater six occurrences de cette graphie, utilisée pour un hydronyme de cours d'eau à régime torrentiel.
- En 1964, Guy Barruol, un historien qui a produit par ailleurs de très intéressant travaux, établi un lien entre ce nom Stura et l'époque pré-romaine où au chef-lieu la peuplade était nommé Tyrii/ Turi / Turri, affirmé par Pline[2]. À la fin du Ier siècle de notre ère, la civitas de Pedona Borgo San Dalmazzo était rattachée aux Alpes cottiennes.
Voir aussi
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
- Vocabulaires et toponymie des pays de montagne page 113 Robert LUFT Club Alpin Français de Nice – Mercantour, juillet 2006, version numérique en libre accès sur internet
- N. H., III, 47 et 135 ; inscription de la fin du Ier siècle de notre ère trouvée à Baalbeck, mentionnée par Guy Barruol, Rigomagus et la vallée de Barcelonnette, actes du 1er congrès historique Provence-Ligurie, 1964, page 47,