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Steve King

Steven Arnold King dit Steve King, né le à Storm Lake, est un homme politique américain, représentant républicain de l'Iowa à la Chambre des représentants des États-Unis de 2003 à 2021.

Steve King
Illustration.
Fonctions
Représentant des États-Unis
–
(18 ans)
Élection 5 novembre 2002
RĂ©Ă©lection 2 novembre 2004
7 novembre 2006
4 novembre 2008
2 novembre 2010
6 novembre 2012
4 novembre 2014
8 novembre 2016
6 novembre 2018
Circonscription 5e district de l'Iowa (2003-2013)
4e district de l'Iowa (2013-2021)
LĂ©gislature 108e, 109e, 110e, 111e, 112e, 113e, 114e, 115e et 116e
Prédécesseur Tom Latham
Successeur Randy Feenstra
Biographie
Nom de naissance Steven Arnold King
Date de naissance
Lieu de naissance Storm Lake (Iowa, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
DiplĂ´mĂ© de Northwest Missouri State University (en)
Religion Catholicisme

Biographie

Steve King siège au Sénat de l'Iowa de 1997 à 2003[1] - [2].

Lors des élections de 2002, il est candidat à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 5e district de l'Iowa. Il est élu avec 62,2 % des voix. Il est réélu en 2004, 2006, 2008 et 2010 avec des scores compris entre 58 et 66 % des suffrages[2].

Ă€ la suite du redĂ©coupage des circonscriptions, l'Iowa perd un siège et King se prĂ©sente en 2012 dans le 4e district. Si le district est le plus rural et le plus favorable aux rĂ©publicains de l'État[3], il reste cependant moins conservateur que l'ancien 5e district. King affronte Christie Vilsack, ancienne première dame de l'Iowa et Ă©pouse de Tom Vilsack. King arrive en tĂŞte des enquĂŞtes d'opinion, mais de peu[4]. Il est rĂ©Ă©lu avec 52,9 % des voix. Il converse son siège en 2014 avec 61,6 % des suffrages[2]. King est candidat Ă  sa rĂ©Ă©lection en 2016. Le , il remporte la primaire rĂ©publicaine avec 65 % des voix face au sĂ©nateur Rick Bertrand[3]. En novembre, il est rĂ©Ă©lu avec 61 % des voix[5] face Ă  la dĂ©mocrate Kim Weaver[3]. Lors des Ă©lections de 2018, Steve est rĂ©Ă©lu de justesse après de nombreuses prises de position controversĂ©es. Dans une circonscription qui a donnĂ© 30 points d'avance Ă  Donald Trump en 2016, il ne dispose que de 3 points d'avance sur le dĂ©mocrate J.D. Scholten[6].

En , après des propos semblant dĂ©fendre le nationalisme blanc et le suprĂ©macisme blanc, la direction du groupe rĂ©publicain Ă  la Chambre lui retire sa position au sein des commissions parlementaires sur l'agriculture, la justice et les petites entreprises. La Chambre des reprĂ©sentants adopte par ailleurs une rĂ©solution condamnant ces idĂ©ologies et les propos tenus par King, par 424 voix contre une. MĂŞme Steve King vote en faveur de la rĂ©solution, estimant qu'il n'est pas raciste et que ses propos avaient Ă©tĂ© repris hors contexte[7].

L'annĂ©e suivante, King est dans une situation difficile Ă  l'approche de la primaire rĂ©publicaine après son mauvais rĂ©sultat de 2018. Il est attaquĂ© par ses opposants, non pas pour ses positions polĂ©miques mais pour son inefficacitĂ© Ă  la Chambre des reprĂ©sentants, depuis qu'il est exclu des commissions parlementaires. Plusieurs organisations (National Right to Life Committee, Chambre de commerce des États-Unis, etc.) apportent leur soutien au sĂ©nateur Randy Feenstra, qui devance largement Steve King en termes de levĂ©es de fonds. Avec 36 % des voix, King est finalement battu d'environ 10 points par le sĂ©nateur rĂ©publicain[8].

Positions politiques

King est un républicain ultraconservateur[9]. Il est considéré comme l'un représentants les plus conservateurs du Congrès[10]. En matière d'immigration, il s'oppose au droit du sol et à la régularisation des immigrés illégaux[11]. Il est opposé à l'avortement en toutes circonstances, y compris en cas de viol ou d'inceste. Selon lui, ce serait grâce aux viols et aux incestes survenus au cours de l’Histoire que l’espèce humaine a survécu[12].

Il soutient Ted Cruz lors des primaires républicaines pour l'élection présidentielle de 2016[11].

King est habituĂ© aux propos polĂ©miques. En 2008 il prĂ©tend sur son site internet que douze AmĂ©ricains sont tuĂ©s chaque jour des mains d'immigrants illĂ©gaux. Bien qu'il ne soit pas rĂ©ellement fondĂ© le chiffre sera repris en 2018 pour servir de base Ă  des dĂ©clarations similaires du PrĂ©sident Donald Trump[13]. En 2013, il estime que pour chaque enfant d'immigrĂ©s illĂ©gaux « qui est major de promotion, il y en a cent autres qui pèsent 60 kilos et ont les mollets de la taille d'un melon parce qu'ils portent 35 kilos de marijuana Ă  travers le dĂ©sert »[10]. En , il propose une loi pour empĂŞcher le TrĂ©sor de modifier le design des billets. Le but est d'empĂŞcher le remplacement d'Andrew Jackson sur les billets de 20 dollars amĂ©ricains par l'icĂ´ne des droits civiques Harriet Tubman, changement qu'il trouve « raciste [et] sexiste ». En juillet, il est critiquĂ© pour avoir un drapeau confĂ©dĂ©rĂ© sur son bureau[14]. Quelques jours plus tard, il crĂ©e la polĂ©mique dans les mĂ©dias amĂ©ricains. Lors d'un dĂ©bat tĂ©lĂ©visĂ©, rĂ©pondant au manque de diversitĂ© au sein du Parti rĂ©publicain, il demande Ă  son interlocuteur de « remonter dans le temps, et de trouver en quoi les autres catĂ©gories de gens dont vous parlez ont contribuĂ© Ă  la civilisation. En quoi les non-blancs ont-ils plus contribuĂ© Ă  la civilisation ? »[15] - [16].

Défenseur de la théorie du grand remplacement, il s'interroge en 2018 dans un entretien au New York Times : « Nationaliste blanc, suprémaciste blanc, civilisation occidentale... comment ces expressions ont-elles pu devenir offensantes ? »[17].

Notes et références

  1. (en) « KING, Steve (1949-) », sur bioguideretro.congress.gov, Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
  2. (en) « Member Profile: Rep. Steve King, R-Iowa », sur media.cq.com, Roll Call (consulté le ).
  3. (en) William Petroski, « Steve King tops Rick Bertrand in 4th District congressional race », sur desmoinesregister.com, The Des Moines Register, (consulté le ).
  4. (en) Bret Hayworth, « Christie Vilsack has been formidable challenger to Steve King », sur siouxcityjournal.com, The Sioux City Journal, (consulté le ).
  5. (en) Stephen Gruber-Miller, « Rep. Steve King loses Iowa Republican primary race to Randy Feenstra », sur usatoday.com, The Des Moines Register, (consulté le ).
  6. (en) Trip Gabriel, « J.D. Scholten Almost Beat Steve King in 2018. Now He’s Running Again. », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  7. (en) Susan Davis, « House Overwhelmingly Condemns GOP Rep. Steve King For White Supremacy Remarks », sur npr.org, National Public Radio, (consulté le ).
  8. (en) Barbara Sprunt, « Iowa Rep. Steve King Ousted In GOP Primary, AP Projects », sur npr.org, National Public Radio, (consulté le ).
  9. (en) « Steve King on the Issues », sur OnTheIssues.org (consulté le ).
  10. (en) Eric Pianin, « Conservative Steve King Just Tipped His Hat to Clinton: Will He Dump Trump? », sur Yahoo! Finance, (consulté le ).
  11. (en) Ariel Cohen, « Clinton: Steve King's Cruz endorsement shows 'extreme and anti-immigrant' GOP », sur The Washington Examiner, (consulté le ).
  12. « Pour un élu américain, viols et incestes ont assuré la survie du genre humain », sur AFP,
  13. (en) Philip Bump, « The original source for Trump’s claim of 63,000 immigrant murders? Bad data from Steve King in 2006. », Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Brianne Pfannenstiel, « Steve King provokes criticism for displaying Confederate flag », sur The Des Moines Register, (consulté le ).
  15. « La sortie remarquée du républicain Steve King sur les non-Blancs et leur "contribution" à la "civilisation" », sur The Huffington Post, (consulté le ).
  16. « Etats-Unis : Le républicain Steve King estime que les « Blancs » ont plus contribué à « la civilisation » », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  17. « Steve King, l'embarrassant élu extrémiste de l'Etat de l'Iowa », sur Le Point,

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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