AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Stay High 149

'Stay High 149, de son vrai nom Wayne Roberts, né le à Emporia et mort le à New York[1], est un artiste américain spécialiste du graffiti.

Wayne Roberts
Alias
Stay High 149
Overdose
The Voice of the Ghetto
Naissance
Emporia, Virginie, Drapeau des États-Unis États-Unis
DĂ©cĂšs
New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Nationalité Américaine
Activité principale

Biographie

Wayne Roberts naßt à Emporia en Virginie le . Il ne connaßtra jamais son pÚre. Sa famille déménage à New York, d'abord à Harlem, puis dans le quartier du Bronx en 1966[2].

Au sortir de l'adolescence, il travaille comme livreur à Wall Street. Sa passion pour les tags commence alors qu'il est amené à emprunter de plus en plus fréquemment le métro. Il acquiert rapidement son propre style en s'entraßnant à écrire son propre nom, devenant ainsi l'un des pionniers du graffiti avec Taki183, Phase 2, JOE 182 et PRAY, dont les travaux l'inspirent[3]. En 1972, il rajoute le sobriquet "Smoker" à son nom, ainsi que le numéro de sa rue (149). Fan de la série télévisée britannique The Saint (dans laquelle l'acteur Roger Moore joue le rÎle de Simon Templar), il ajoute à sa signature le petit personnage du Smoker, représentation adaptée de celui de la série culte, en train de fumer un joint. De là, naßt son surnom de Stay High 149, donné par son meilleur ami en raison de sa forte consommation de marijuana[4]. Ce tag devient par la suite l'un des plus connus au monde[5].

Son activitĂ© de livreur lui permet de parcourir New York qu'il couvre de graffitis, notamment dans les lignes de mĂ©tro. En 1973, son visage est rĂ©vĂ©lĂ© au grand public alors que le New Yorker publie un article de huit pages consacrĂ© au mouvement des graffitis sur mĂ©tro oĂč figurent une de ses rĂ©alisations et sa photo. InterpellĂ© par la police, il s'en tire avec une amende de 20 $, mais doit renoncer Ă  son surnom[6].

En quĂȘte d'un nouveau pseudonyme, il opte pour "Overdose", qu'il abandonne aprĂšs quelques semaines d'emprunt. IntriguĂ© par la lecture d'un article intitulĂ© "The Voice of People", il rĂ©alise une nouvelle signature verticale qu'il nomme "The Voice of the Ghetto". Selon certains dires, il serait l'inventeur du procĂ©dĂ© consistant Ă  taguer en trois couleurs unies juxtaposĂ©es, une mĂ©thode dont le secret ne restera pas longtemps gardĂ©[7].

En 1974, Wayne Roberts occupe une place de choix dans le livre "The Faith of the Graffiti", publiĂ© la mĂȘme annĂ©e. En 2008, il figure sur la couverture de la nouvelle version de l'ouvrage. En 1975, il se retire progressivement de l'univers du tag et connaĂźt une pĂ©riode difficile, sous dĂ©pendance de la drogue[8].

Vingt-cinq ans plus tard, ses Ɠuvres connaissent un regain de popularitĂ© et sont prĂ©sentĂ©es dans une galerie d'art. Son travail est reconnu et lui-mĂȘme devient une cĂ©lĂ©britĂ©. ÂgĂ© de 50 ans, il redĂ©marre alors sa carriĂšre d'artiste qu'il n'interrompt plus jusqu'Ă  son dĂ©cĂšs le , aprĂšs un long combat contre une cirrhose du foie[4].

Stay High comptait parmi les artistes représentés au musée du Graffiti de L'Aérosol à Paris de 2017 à 2018 pour l'exposition Maquis-art Hall of Fame.

Notes et références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.