Stanley Green
Stanley Owen Green ( à Harringay (en), Londres - ), surnommé l'« Homme aux protéines » (Protein Man), est un homme-sandwich qui est devenu une curiosité londonienne pendant la seconde moitié du XXe siècle[1].
Nom de naissance | Stanley Green |
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Alias |
l'« Homme aux protéines » |
Naissance |
Harringay (en), Londres |
Décès | |
Nationalité | anglais |
Pays de résidence | Angleterre |
Activité principale | |
Ascendants |
Richard et May Green |
Pendant 25 ans, il a patrouillé Oxford Street dans le West End de Londres en portant des placards qui annonçaient : « Moins de protéines amène moins de luxure : viande poisson oiseau ; œuf fromage ; pois fèves ; noix ; et exercice. Sagesse protéinique » [trad 1]. La ponctuation et le texte en anglais ont changé au fil des ans. Soutenant que la consommation de protéines rend les gens plus luxurieux et agressifs, il proposait un régime faible en protéines pour que « les gens soient meilleurs, plus gentils et plus heureux[trad 2] - [2] ». Pour quelques pences, les passants pouvaient lui acheter un livret de 14 pages : Eight Passion Proteins with Care (traduction selon la phonétique anglaise Manger les protéines passionnelles avec inquiétude), qui aurait été vendu à 87 000 exemplaires en 20 ans. La page frontispice affirmait que « Ce livret rendra plus service si lu occasionnellement[trad 3] - [3] - [4] ».
Green est devenu l'un des excentriques les plus appréciés de Londres, bien que sa campagne pour supprimer le désir, comme un commentateur l'a fait remarquer[5], n'était pas nécessairement populaire, ce qui lui a occasionné deux arrestations pour obstruction et il portait des salopettes vertes pour se protéger des crachats[6]. Malgré ces difficultés, il prenait grand plaisir dans sa popularité locale. The Sunday Times l'a interviewé en 1985 et son slogan « less passion, less protein » (« Moins de passion, moins de protéines ») fut retenu par la boutique de mode londonienne Red or Dead[note 1] - [7]. Quand Green est mort en 1993 à l'âge de 78 ans, The Daily Telegraph, The Guardian et The Times ont publié une notice nécrologique, alors qu'une copie de son livret, ses placards et ses lettres ont été remis au Museum of London[8] - [9]. En 2006, le Dictionary of National Biography ajoute une entrée à son nom, ce qu'aucun autre homme-sandwich n'a obtenu[1].
Notes et références
Notes
- Jeux de mots qui provient de l'expression anglaise « Better dead than Red » : « Plutôt mort que rouge ».
Citations originales
- (en) « Less Lust, By Less Protein: Meat Fish Bird; Egg Cheese; Peas Beans; Nuts. And Sitting. Protein Wisdom »
- (en) « better, kinder, happier people »
- (en) « This booklet would benefit more, if it were read occasionally »
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Stanley Green » (voir la liste des auteurs).
- (en) David McKie, Pining for the boards, The Guardian, 21 juillet 2008
- (en) Philip Carter, Green, Stanley Owen (1915–1993), Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, mai 2006
- (en) Stanley Green, Eight Passion Proteins « Copie archivée » (version du 22 juillet 2011 sur Internet Archive). Consulté le 6 mai 2011
- (en) Peter Ackroyd, London : the biography, New York, N.Y, Anchor Books, , 848 p. (ISBN 978-0-385-49771-8), p. 189 et 664–665
- (en) Alun Rowlands, « 3 Communiqués »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Book Works, 2007. Consulté le 26 avril 2011
- (en) Stanley Green, My own message to the streets, The Sunday Times Magazine, 14 avril 1985
- (en) Tamsin Blanchard, Culture clash of the catwalk Titans, The Independent, 23 octobre 1995.
- (en) Londoners, Museum of London. Consulté le 10 décembre 2008
- (en) Rachel Campbell-Johnston, The Galleries of Modern London, The Times, 13 mai 2011