Standing NATO Mine Countermeasures Group 1
Le Standing NATO Mine Countermeasures Group 1 (Groupe permanent de lutte contre les mines de l'OTAN 1 - SNMCMG1) est une force de réaction immédiate contre les mines gérée par l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN)[1].
Historique
Lors de sa création à Ostende le , l'unité s'appelle initialement Standing Naval Force Channel (STANAVFORCHAN)[2].
STANAVFORCHAN et sa force sœur, la Force antimines de la Méditerranée (en) (MCMFORMED), sont chargées en d'opérer dans la mer Adriatique pour déminer les munitions larguées lors de l'opération Allied Force. La force combinée comprend 11 chasseurs de mines et dragueurs de mines ainsi qu'un navire de soutien. L'opération, baptisée Allied Harvest, débute le . Les activités de recherche commencent trois jours plus tard et durent 73 jours. Au total, 93 pièces de munitions sont localisées et déblayées dans les neuf zones qui couvrent 3570 km2[3].
Ă€ partir du , elle prend le nom de Force de contre-mesures antimines de l'Europe du Nord-Ouest (MCMFORNORTH) et Ă partir du , elle devient le Groupe permanent de lutte contre les mines de l'OTAN 1[2].
Navires actuels
Depuis le , la force se compose de[4]:
- (Vaisseau amiral) Dragueur de mines de classe Vidar (en), Jotvingis
- Chasseur de mines de classe Sandown, EML Admiral Cowan
- Chasseur de mines de classe Oksøy (en), HNoMS Måløy
- Chasseur de mines de classe Frankenthal (en), Groemitz
- Chasseur de mines de classe Tripartite, HNLMS Schiedam
- Chasseur de mines de classe Tripartite, Lobelia
- Chasseur de mines de classe Tripartite, Imanta (en)
Notes et références
- « Maritime Groups », NATO (consulté le )
- Jo Inge Bekkevold et Geoffrey Till, International Order at Sea: How it is challenged. How it is maintained, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-1137586629, lire en ligne), p. 136
- « Operation Allied Harvest », Global Security (consulté le )
- « Standing NATO Mine Countermeasures Group One (SNMCMG1) », sur Allied Maritime Command (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Standing NATO Mine Countermeasures Group 1 » (voir la liste des auteurs).