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Stade Armand-Cesari

Le stade Armand-Cesari, aussi connu sous le nom de stade de Furiani, est le principal stade de football de Corse.

Stade Armand-Cesari
Généralités
Noms précédents
Stade du Docteur Luciani[1]
Surnom
Stade de Furiani
Adresse
B.P. 640 - 20600 Furiani
Construction et ouverture
Ouverture
16 octobre 1932
Extension
1994 puis 2010
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Équipement
Surface
Capacité
16 048[2]
Tribunes
Jojo Petrignani (Est)
Pierre Cahuzac (Ouest)
Victor Lorenzi (Sud)
Claude Papi (Nord)
Affluence record
16 054 (6e journĂ©e de L1 2012/2013) contre Paris Saint Germain le 22/09/2012
Localisation
Coordonnées
42° 39′ 05″ N, 9° 26′ 34″ E
Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte de Corse
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Localisation sur la carte de la Haute-Corse
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Il est situé à Furiani et est utilisé par le Sporting Club de Bastia.

En 1992, le stade accueillit la demi-finale de la coupe de France de football au cours de laquelle une tribune provisoire s'effondra, causant la mort de 18 personnes et en blessant 2 357.

Affluences

Affluences moyennes au stade Armand-Cesari durant ces dix dernières saisons:

Histoire

De l'anonymat à la renommée continentale

Tout d'abord connu sous le nom de stade du Docteur Luciani, le stade Armand-Cesari fut inaugurĂ© le [1]. Il prendra son nom actuel qu'Ă  partir de la saison 1937/38,, en hommage au capitaine bastiais Armand Cesari, disparu en 1936. Totalement dĂ©suet voire dangereux (fils barbelĂ©s autour du terrain, tribunes vĂ©tustes)[3], le stade a accueilli les matchs Ă  domicile du SC Bastia malgrĂ© sa faible capacitĂ© (moins de 10 000 places) en coupe UEFA 1977-1978, des 32 de finale jusqu'Ă  la finale aller. Le club y battra tour Ă  tour le Sporting Portugal, Newcastle United, Torino Calcio, Carl Zeiss Jena et Grasshopper Zurich. La finale aller se disputa dans des conditions prĂ©caires, (impossible de reporter le match Ă  cause de l'approche de la Coupe du monde 1978) des pluies diluviennes s'Ă©tant abattues sur la Corse ce jour-lĂ  en transformant le terrain en bourbier, ce qui handicapera le rĂ©sultat de ce match dĂ©cisif (0 - 0 contre PSV Eindhoven). L'affluence annoncĂ©e de 15 000 spectateurs[4] apparaĂ®t exagĂ©rĂ©e, mais Ă©tant donnĂ© la ferveur de la Corse autour du Sporting, de nombreux supporters n'hĂ©sitèrent pas Ă  rester debout, serrĂ©s, pour assister Ă  la rencontre.

Demi-finale de la Coupe de France 1992 - Le drame

Furiani reste Ă©galement dans les mĂ©moires pour la catastrophe qui marqua la demi-finale de la coupe de France 1992 face Ă  l'Olympique de Marseille, le . AllĂ©chĂ©s par la possibilitĂ© d'une belle recette, les dirigeants du club font Ă©riger Ă  la hâte une tribune provisoire d'une capacitĂ© de 10 000 personnes. Cette construction est entreprise au mĂ©pris de toutes les règles Ă©lĂ©mentaires de sĂ©curitĂ©, sans qu'aucune autoritĂ© de contrĂ´le ne fasse arrĂŞter les travaux. Lorsque la tribune se remplit, dans les heures prĂ©cĂ©dant le coup d'envoi, et alors que les travaux s'achèvent juste Ă  temps, les premiers signes de fragilitĂ© sont perceptibles par des vibrations anormales. Des techniciens s'affairent pour renforcer la structure en urgence. Le speaker lance des appels au calme car les spectateurs placĂ©s en haut commencent Ă  taper des pieds, mais Ă  quelques minutes du coup d'envoi, la partie haute s'effondre. Le bilan est de 18 morts et plus de 2 300 blessĂ©s.

Ce drame reste mémorable pour avoir été diffusé en direct sur TF1. En effet, au moment où Patrick Poivre d'Arvor donne la parole à Thierry Roland pour l'avant-match, la tribune vient tout juste de s'effondrer. Cela dit aucune image n'a filmé la chute de la tribune en direct, on distingue seulement le bruit sourd sur la vidéo des caméras, qui filmaient alors la pelouse, avant que celles-ci ne se retournent vers la tribune alors effondrée. Les survivants descendus sur la pelouse ont d'ailleurs profité des cadrages pour se montrer à leur famille devant leur poste, et prouver ainsi qu'ils étaient en bonne santé. À noter que le journal d'Antenne 2 a lui aussi retransmis en direct les images de TF1, ce qui a accru le nombre de personnes témoins de ce drame.

Ă€ la suite de cette catastrophe, le match a bien Ă©videmment Ă©tĂ© annulĂ©, et la finale de la coupe de France 1992, pour laquelle Monaco s'Ă©tait qualifiĂ©, ne sera pas jouĂ©e non plus -une première dans l'histoire de la Coupe de France- contrairement Ă  la finale europĂ©enne du Heysel 7 ans auparavant.

Travaux de rénovation et d'agrandissement

Stade Armand Cesari dans les années 1990

Les travaux d'agrandissement doivent permettre de porter la capacitĂ© Ă  17 000 places[5], dont 13 790 couvertes. Ces travaux comprennent la dĂ©molition et reconstruction des tribunes Est, Nord, Ouest et Sud, la rĂ©alisation d'une couverture sur tribune nord et sud, l'amĂ©nagement des abords immĂ©diats, la crĂ©ation d'un parking au sud et l'extension et l'amĂ©nagement du parking est.

Les premiers travaux ont débuté en 1994, avec :

  • la dĂ©molition de la mythique Tribune Est, puis sa reconstruction et inauguration en 1995 (2 490 places) ;
  • la construction de la Tribune Nord, sur deux Ă©tages, en 1997 (5 500 places) ;
  • la dĂ©molition de la Tribune Ouest, puis reconstruction et inauguration en 2001 (2 990 places) ;
  • la dĂ©molition de la Tribune Sud, puis reconstruction et inauguration en 2011 (6 000 places).

Malgré tout, les travaux du stade ne sont toujours pas achevés, les pylônes trônant dans les tribunes Est et Ouest doivent être retirés et le remplacement des sièges dans la tribune Ouest effectué.

Les tribunes actuellement

La tribune Jojo-Petrignani (est)

Tribune Petrignani (vue de la Tribune Claude Papi)

La tribune Jojo-Petrignani est la tribune la plus chaude du stade. Elle contient environ 2 500 places. Elle est nommĂ©e ainsi en l'honneur d'un immense supporter du club et "porte-drapeaux" des annĂ©es 1960 Ă  1990. La tribune contient Ă©galement le groupe de supporter « Bastia 1905 », successeur des « Testa Mora 92 Â», depuis 2005.

La tribune Claude-Papi (nord)

La tribune Claude-Papi est la principale tribune du stade de Furiani. Elle contient la tribune prĂ©sidentielle, des loges et la tribune de presse prĂ©sente Ă  l'Ă©tage. Sous la tribune se trouvent les vestiaires, ainsi que la plaque dans le tunnel « PER VOI VINCEREMU », plaque hommage aux victimes de la catastrophe de Furiani en 1992. Cette tribune est d'une capacitĂ© de 5 500 places, et porte le nom du joueur Corse du siècle, Claude Papi, l'un des artisans de "l'âge d'Or" du club dans les annĂ©es 1970, dĂ©cĂ©dĂ© en 1983.

La tribune Pierre-Cahuzac (ouest)

Tribune Cahuzac

La tribune Pierre-Cahuzac, nommĂ© en l'honneur de l'entraĂ®neur ayant permis au SCB de terminer 3e de Ligue 1 en 1977 et de disputer la finale de la Coupe de l'UEFA en 1978, est la tribune la moins « chaude » de Furiani actuellement. Sa capacitĂ© s'Ă©lève Ă  2 990 places.

La tribune Victor-Lorenzi (sud)

La tribune Victor-Lorenzi est la tribune du stade la plus rĂ©cente (2011) et peut contenir le plus de supporters avec environ 6 000 places. La tribune porte ce nom en hommage au prĂ©sident qui a permis, sous sa prĂ©sidence, de glaner pas moins de 8 titres de champion de Corse et 8 coupes de Corse, mais surtout, de permettre au SCB (et aux clubs corses en gĂ©nĂ©ral) de disputer le championnat de France amateur. Durant ses annĂ©es en tant que prĂ©sident (1933 - 1973), le club passa de l'anonymat du championnat rĂ©gional jusqu'au professionnalisme.

Références

Liens externes


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