Stéphanie Ruphy

Stéphanie Ruphy est née en 1968[1]. Après des études à l’École nationale supérieure d'ingénieurs en construction aéronautique, elle obtient en 1996 un doctorat en astrophysique de l'Observatoire de Paris/Sorbonne Université sur une « Contribution à l’étude de la distribution spatiale des étoiles du disque de la galaxie a l'aide des données denis »[2] puis un doctorat en philosophie de l'université Columbia[3].

De 2004 à 2012, elle est professeure associée à l'Université de Provence[4]. Puis, de 2012 à 2016, elle est professeure à l’Université Grenoble-Alpes[5]. En 2017, elle rejoint l'Université Jean-Moulin-Lyon III, où elle occupe la direction scientifique de la plateforme de Responsabilité sociale et environnementale, éthique de la recherche, intégrité scientifique de l'Université de 2019 à 2020[4]. Depuis 2020, elle est professeure de philosophie et de sciences contemporaines à l’École normale supérieure (Paris)[4].

Elle s'intéresse aux politiques de la recherche et la manière de faire de la recherche[6] - [7]. Dans ce cadre, son expertise est sollicitée pour faire partie du corps enseignant du MOOC « éthique de la recherche »[8].

En tant que directrice de l'Office français de l'intégrité scientifique, dans le contexte du COVID 19, elle estime en 2021 que les travaux scientifiques jugés non-matures ne doivent pas sortir de l'enceinte académique et souhaite définir des pratiques de bonnes conduites[9] - [10].

Elle s'exprime à plusieurs reprises sur la place des scientifiques dans les médias et la société, regrettant par exemple la part déséquilibrée sur les plateau de télévision entre par exemple une personne climatosceptique et une personne représentant le consensus scientifique de plusieurs centaines de scientifiques du domaine[11] - [12] - [13].

Elle souhaite, sur le modèle du serment d'Hippocrate, que tous les personnes soutenant leur doctorat prononce un serment d'intégrité scientifique dès 2023[14] - [15] - [16].

• Chevalier de l'ordre des Palmes académiques, promotion 2020[17].
• Membre de The European Academy of Sciences[4].
• (2015 à 2018) Présidente de la Société de philosophie des sciences[4].

• Stéphanie Ruphy, Pluralismes scientifiques : enjeux épistémiques et métaphysiques, 2013 (ISBN 978-2-7056-8673-4 et 2-7056-8673-8, OCLC 852242214, lire en ligne)
• (en) Stéphanie Ruphy, Scientific pluralism reconsidered : a new approach to the (dis)unity of science, University of Pittsburgh Press, 2016 (ISBN 978-0-8229-8153-4 et 0-8229-8153-X, OCLC 974566265, lire en ligne)

• Olivier Sartenaer, « Stéphanie Ruphy, Pluralismes scientifiques. Enjeux épistémiques et métaphysiques », Revue philosophique de Louvain, vol. 112, n^o 4,‎ 2014, p. 774–778 (lire en ligne, consulté le 3 octobre 2022)
• Christian Godin, « Review of Pluralismes scientifiques. Enjeux épistémiques et métaphysique de S. Ruphy », Cités, n^o 68,‎ 2016, p. 159–161 (ISSN 1299-5495, lire en ligne, consulté le 3 octobre 2022)

• Anne-Lise Assada, « Une seule science ? À propos de : Stéphanie Ruphy, Scientific Pluralism Reconsidered : A new Approach to the (Dis)unity of Science, Pittsburgh UP », La Vie des idées,‎ 15 février 2018 (lire en ligne, consulté le 3 octobre 2022)

• Site officiel
• Ressources relatives à la recherche :
  • Cairn
  • Canal-U
  • (en) ORCID
• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • BnF (données)
  • IdRef
  • LCCN
  • GND
  • Israël
  • WorldCat