Accueil🇫🇷Chercher

Stéphane Strowski

Stéphane Strowski, né le à Mont-de-Marsan, mort le à Plouescat, est un essayiste français.

Stéphane Strowski
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  83 ans)
Plouescat
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie

Biographie

D'origines polonaise par son père[1] et bretonne par sa mère[2], il naît à Mont-de-Marsan. Il est le frère de Fortunat Strowski, essayiste et critique littéraire.

Il est lauréat du concours général, élève de l'École normale supérieure (ENS Ulm), agrégé de philosophie, docteur en droit[3].

En 1894, il arrive à Pontivy, dans le Morbihan, pour enseigner au lycée Joseph-Loth[4].

Il est conseiller municipal de Pontivy de 1900 Ă  1935 et premier adjoint de 1914 Ă  1919[3], fonction qu'il exerce peu puisque dès le dĂ©but de la guerre, âgĂ© de 44 ans, il s'engage comme simple soldat et sert dans l'armĂ©e jusqu'en 1919[1].

Il est pendant cinquante ans secrétaire et administrateur de la Caisse d'épargne[1] et, pendant 50 ans également, chroniqueur à L'Écho de la timbrologie. Il écrit aussi pendant près de soixante ans au Journal de Pontivy, où il signe ses chroniques « Le pompier de service »[3].

Stéphane Strowski est en effet sapeur-pompier volontaire : il gravit les échelons et devient sous-officier, puis sous-lieutenant. Il finira cette vie au service de la communauté comme commandant du corps de Pontivy, avec le grade de capitaine[3].

Il accède à la retraite d'enseignant en 1936. L'année suivante, âgé de 67 ans, il reprend ses études, et obtient une licence et un doctorat en droit. Il s'inscrit alors au barreau de Pontivy. Il en sera même plus tard le bâtonnier[3]. En 1940, il redevient pour quatre ans professeur au lycée de Pontivy[1]. Il meurt le , à l'âge de 83 ans.

Distinction

Il est officier de la LĂ©gion d'honneur[1].

Ĺ’uvres

  • Avec l'abbĂ© Pierre Bouyssou, Une confrĂ©rie au XVIIe et au XVIIIe siècle : la confrĂ©rie de Saint-Eutrope Ă  Dunes en Condomois, Montauban, ForestiĂ©, 1892.
  • PrĂ©cis de droit usuel, Paris, P. Paclot, 1905.
  • Les Estampilles postales de la grande guerre, Yvert et Tellier, 1918-1920. RĂ©Ă©dition Sinais, Arthur Maury, Paris, 1976.
  • La Censive et le fief roturier en Bretagne : contribution Ă  l'Ă©tude du droit breton mĂ©diĂ©val. Amiens, Yvert et Tellier ; Paris, Boivin et Cie, 1922.
  • Avec V. Gisquière, L'Inspiration chrĂ©tienne et la philatĂ©lie, Amiens, Yvert, 1926.
  • Avec Charles Florange, Les AssemblĂ©es du clergĂ© de France avant 1789 et leurs jetons commĂ©moratifs, Lille, Douriez-Bataille, Paris, Jules Florange, 1927.
  • Avec maĂ®tre Le HĂ©naff, Le Droit usuel et pratique, Paris, A. Michel, 1932.
  • Les Estampilles postales françaises au XXe siècle, Amiens, Yvert, 1933.
  • Historique de la caisse d'Ă©pargne et de prĂ©voyance de Pontivy, Saint-Brieuc, Presses bretonnes, 1940.
  • « Le caractère breton d'après les anciennes institutions juridiques de la Bretagne », dans Revue de psychologie des peuples, n° 2, 1947.
  • Les Bretons : essai de psychologie et de caractĂ©rologie provinciales, Rennes, Plihon, 1952.

Citation

Parlant de la Bretagne et des Bretons : « En cherchant à pénétrer les raisons de son attirance, en rendant un témoignage ému, mais sincère, sur les hommes qu'elle produit, en analysant leur caractère de peuple, j'ai voulu acquitter une dette de gratitude envers eux et envers elle[2]. »

Hommage

Depuis 1972, le centre de secours des sapeurs-pompiers de Pontivy porte son nom[1].

Notes et références

  1. « L'origine de la section UNC de Pontivy », sur pondiunc.e-monsite.com.
  2. Stéphane Strowski, préface de Les Bretons : Essai de psychologie et de caractérologie provinciales, Rennes, Plihon, 1952, p. 7.
  3. « S. Strowski est son nom », sur letelegramme.com, 6 juin 2010.
  4. La Bretagne comptait alors trois lycées : celui de Pontivy, celui de Rennes et celui de Nantes. « L'origine de la section UNC de Pontivy », sur pondiunc.e-monsite.com.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.