Spyrídon Merkoúris
Spyrídon Merkoúris (grec : Σπυρίδων Μερκούρης[1] ; Ermioni 1856 - Athènes ) est un homme politique grec.
Spyrídon Merkoúris | |
Fonctions | |
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Maire d'Athènes | |
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Prédécesseur | Lambros Kallifronas (el) |
Successeur | Emmanuel Benákis |
Maire d'Athènes | |
– | |
Prédécesseur | Spyridon Patsis (el) |
Successeur | Konstantinos Kotzias (en) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ermioni, Argolide Royaume de Grèce |
Date de décès | |
Lieu de décès | Athènes |
Nationalité | Grecque |
Il est maire d'Athènes de 1899 à 1914 et de 1929 à 1934. Il fait réaliser de grands travaux. C'est sous son mandat que les voies du centre ville commencent à être goudronnées : la place Omonia est goudronnée en 1905, la place Syntagma en 1906.
En 1917, il affiche de fermes convictions royalistes lors du schisme national et est exilé en Corse. Il est accusé de complicité dans la révolte des Vêpres grecques et est condamné à mort. Finalement, en 1920, il est libéré de prison par Dimitrios Gounaris. En 1929 il redevient maire d'Athènes, et est élu la même année député d'Attique-Béotie.
Il meurt en 1939. Son fils Stamatis Merkouris sera également député, et sa petite-fille l'actrice Mélina Mercouri sera députée et ministre de la Culture de la Grèce dans les années 1980 et 1990.
Notes et références
- Dans son livre de mémoires Je suis née Grecque, paru en 1971, sa petite-fille, Melina Mercouri, l'appelle selon la variante « Spiros » de son prénom officiel.