Sources de locutions latines
Cette page donne la source des locutions latines recensées dans la liste des locutions latines.
Ab igne ignem capere
Ciceron, Des devoirs, 1, 16, 52. [Traduction : Charles Appuhn ; Cicéron, De la vieillesse, De l'amitié, Des devoirs ; Paris, Garnier, 1933.]
Ex quo sunt illa communia : |
De là ces formules de bon sens : |
Absit invidia (verbo)
Tite-Live, Histoire romaine, 10, 19, 15. [Traduction : MM. Corpet, Verger et E. Pesseaunaux ; Histoire romaine de Tite-Live, t. II ; Paris, Garnier, 1904.]
Absit invidia verbo |
Que l'on soit impartial, |
Absit reverentia vero
Ovide, Les Héroïdes, 5, 12. [Traduction : Ovide, Œuvres complètes, avec la traduction en français, publiées sous la direction de M. Nisard, Maître de Conférence à l'École Normale ; Paris, J.-J. Dubochet et Cie, Éditeurs, Rue de Seine 33, 1838.]
Nondum tantus eras, |
Tu n'étais pas célèbre comme aujourd’hui |
Ad undas
Virgile, l'Énéide, 4, 253-256, [Traduction : Université Catholique de Louvain.]
Hic primum paribus nitens Cyllenius alis constitit ; hinc toto praeceps se corpore ad undas | C'est là que, déployant ses ailes, s'arrête d'abord Cyllénius ; puis, tête en avant, il plonge son corps entier vers les ondes, |
misit, aui similis, quae circum litora, | tel l'oiseau qui vole le long des côtes et rase le sol |
circum piscosos scopulos humilis uolat aequora iuxta. | autour des rochers poissonneux qui bordent de la mer. |
Ad vitam æternam
Extrait de la prière chrétienne du Confiteor :
Misereatur nostri omnipotens Deus |
Que le Seigneur Tout Puissant et Miséricordieux |
Adeo in teneris consuescere multum est
Quintilien, Les institutions oratoires, 1, 3, 13. [Traduction : Nizard ; Paris, 1842.]
Protinus ergo, |
On ne saurait donc |
Adhuc sub judice lis est
Horace, L'Art poétique, 73-79. [Traduction : Fr. Richard ; Paris, Garnier, 1944.]
Res gestae regumque ducumque et tristia bella quo scribi possent numero, monstrauit Homerus. | Quel vers peut chanter les exploits des rois et des chefs, la guerre et ses tristesses, c'est Homère qui l'a montré. |
Versibus impariter iunctis querimonia primum, | Le distique a exprimé d'abord la plainte funèbre, |
post etiam inclusa est uoti sententia compos. | puis a été consacré à l'ex-voto. |
Quis tamen exiguos elegos emiserit auctor, | Qui a, le premier, fait servir ce mètre modeste à l'élégie, |
grammatici certant et adhuc sub iudice lis est. | les grammairiens en discutent encore, et le procès est toujours pendant. |
Æs triplex
Horace, Odes, 1, 3, 9. [Traduction : Ch.-M. Leconte de Lisle (1818-1894) ; Horace, traduction nouvelle. Paris, A. Lemerre, 1911.]
Illi robur et aes triplex |
Un triple chêne, un triple airain couvrait le cœur |
Alis aquilæ
Bible, Vulgate, Livre d'Isaïe, 40. [Traduction : Louis Segond, 1910.]
Deficient pueri et laborabunt |
Les adolescents se fatiguent et se lassent, |
Amore, more, ore, re
Cette formule ingénieuse est souvent attribuée à Virgile. Toutefois plusieurs arguments laissent penser que cette attribution est erronée :
- l'exploration systématique de l'œuvre de Virgile ne permet pas d'en trouver trace ;
- la métrique n'en est pas régulière ;
- ce genre de formule amusante n'est pas virgilien, ni même dans l'esprit des classiques romains.
Il apparaît plus vraisemblable qu'elle soit d'origine médiévale.
Une intéressante discussion de cette formule peut être lue (en anglais) sur le site http://promagistris.blogspot.com (Consulté le ).
Arma potentius aequum
Ovide, Les Fastes, 3, 277-289. [Traduction : M. Nisard ; Paris, 1857.]
Principio nimium promptos |
C'était le temps où il fallait enfin |
Auri mediocritas
Horace, Odes, 2, 10, 5-9. [Traduction : Ch.-M. Leconte de Lisle (1818-1894). Horace, traduction nouvelle ; Paris, A. Lemerre, 1911.]
Auream quisquis mediocritatem diligit, |
Celui qui aime la médiocrité dorée |
Aut bibat aut abeat
Cicéron, Les Tusculanes, 5, 41. [Traduction : M. Nisard ; Paris, Dubochet, 1841.]
Mihi quidem in vita, servanda videtur illa lex, quae in Graecorum conuiviis optinetur: "Aut bibat" inquit "aut abeat". Et recte. Aut enim fruatur aliquis pariter cum aliis voluptate potandi aut, ne sobrius in violentiam vinolentorum incidat, ante discedat. Sic injurias fortunae, quas ferre nequeas, defugiendo relinquas |
Du moins je voudrais qu'à cet égard on suivît la loi reçue par les Grecs dans leurs festins : "Que tout convive boive, ou se retire". Loi sagement établie ; car il est juste que tous participent aux plaisirs de la table ou que le sobre la quitte, de peur qu'il n'éprouve la violence des têtes échauffées par le vin ; et de même, si vous ne vous sentez point assez fort contre la fortune, dérobez-vous a ses atteintes en renonçant à vivre. |
Ave Maria
Prière chrétienne.
Ave Maria, |
Je vous salue Marie, |