Sotírios Krokidás
Sotírios Krokidás (grec moderne : Σωτήριος Κροκιδάς), né en 1852 à Sicyone et mort le à Perigiali, est un homme politique grec, Premier ministre de septembre à novembre 1922.
Sotírios Krokidás Σωτήριος Κροκιδάς | |
Fonctions | |
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Premier ministre grec | |
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Monarque | Georges II |
Prédécesseur | Anastasios Charalambis |
Successeur | Stylianós Gonatás |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sicyone, Grèce |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Perigiali |
Nationalité | Grecque |
Religion | Christianisme orthodoxe (Église de Grèce) |
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Premiers ministres grecs | |
Biographie
La Grèce est plongée dans une grave crise politique à la suite de la défaite de son armée lors de la campagne d'Asie mineure qui a entraîné la chute du gouvernement de Pétros Protopapadákis. En , alors que Nikólaos Triantaphyllákos est Premier ministre, l'armée se révolte à Thessalonique puis à Mytilène. Un comité révolutionnaire dirigé par Stylianós Gonatás exige l'abdication du roi Constantin qui est effective le . Le gouvernement de Triantaphyllákos démissionne deux jours plus tard.
Le comité révolutionnaire désigne comme Premier ministre Aléxandros Zaïmis, mais celui-ci se trouve à l'étranger. Krokidás est alors nommé Premier ministre intérimaire. Avant même que Krokidás atteigne Athènes pour prêter serment, le ministre des armées, Charalambis le devance, mais il n'occupe la fonction qu'une seule journée le . Le lendemain, Krokidás devient officiellement chef du gouvernement.
Il est en poste lors du procès des six qui juge quatre anciens Premiers ministres et le général en chef des troupes grecques lors de la guerre gréco-turque. Krokidás démissionne le et est remplacé par le chef du comité révolutionnaire, Stylianós Gonatás.
Il fut membre de la Franc-maçonnerie[1].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sotirios Krokidas » (voir la liste des auteurs).
- Evstathiou Diakopoulou, O Tektonismos stin Ellada (La Franc-maçonnerie en Grèce), Ionios Philosophiki, Corfou, 2009, p. 297.